Evidemment pour trouver ça marrant, il faut connaitre l’appli DrawSomething ET un certain groupe de musique…

photo

Quoitesque que cette « musique »

Question déjà abordée et réglée !

https://andremozzi.fr/archives/287

Ou plus généralement tous les posts avec le mot « musique » :

https://andremozzi.fr/?s=musique

Pour être parfaitement complet, oui c’est de moi, oui on ne peut pas l’entendre ailleurs, oui c’est introuvable, oui et oui.

Entends la musique, ne l’écoute pas

ouioui toi là. Entends.Des sons noyés, lointains, imperceptibles. Ouvre tes oreilles et entends. Ces nuances, ces détails dévoilent la possibilité d’une autre musique, plus vaste, un univers dont nous n’avons qu’une fruste et vulgaire projection perceptible. Je propose d’entendre ma musique. Elles est très proche de moi. Je suis rassuré quand j’apprends qu’unetelle a compris tout simplement mon message. Je déplore bien sûr que ces occasions furent rares !

Lettre de Gérard Grisey à se mettre sous le coude

Je suis déjà atteint, il faut bien le concéder, puisque ce texte d’un des fondateurs de la musique spectrale, me parle !

http://www.musiquefrancaise.net/echo/voir_sujet.php?ID=104

http://www.musimediane.com/numero2/Levy/Texte.html

Venue au monde dans les années soixante quinze, curieusement à peu près en même temps que la géométrie fractale, la musique spectrale proposait une organisation formelle et un matériau sonore directement issus de la physique des sons telle que la science et l’accès à la microphonie nous les donnaient alors à découvrir.

Aucun musicien n’a attendu la musique spectrale pour utiliser ou mettre en valeur des spectres sonores pas plus qu’on a attendu le dodécaphonisme pour composer de la musique chromatique mais de même que la série n’est pas affaire de chromatisme, la musique spectrale n’est pas affaire de couleur sonore.
Pour moi, la musique spectrale a une origine temporelle. Elle a été nécessaire à un moment donné de notre histoire pour donner forme à l’exploration d’un temps extrêmement dilaté et pour permettre le contrôle du plus petit degré de changement entre un son et le suivant.
La série a dissocié les paramètres, bousculé les concepts de verticalité et d’horizontalité, d’harmonie et de mélodie. Mais dans la musique sérielle le jeu des permutations fait obstacle à la mémoire, il interdit tout renouvellement radical et toutes les formes de surprises, d’excès et de déviations que le discours tonal proposait à l’écoute.
En somme la musique sérielle neutralise le paramètre des hauteurs mais cette neutralisation involontaire permet la concentration et l’émergence de nouvelles techniques devenues nécessaires pour éviter toute monotonie.
Ainsi, par exemple, de l’hétérophonie à densité harmonique et temporelle variable, du choix de l’instrumentation et des combinaisons de timbres, de l’explosion des registres ou du jeu sur l’ajout et le retrait d’ornements.

Ce qui change radicalement dans la musique spectrale, c’est l’attitude du compositeur face aux faisceaux de forces constituant les sons et face au temps nécessaire à leur émergence. Dès son origine, elle se caractérise par une hypnose de la lenteur et par une véritable obsession de la continuité, du seuil, du transitoire et des formes dynamiques. Elle s’oppose radicalement à un formalisme qui refuserait d’inclure le temps et l’entropie comme les fondements mêmes de toute dimension musicale.
Forte d’une écologie des sons, elle intègre le temps non plus comme une donnée extérieure appliquée à un matériau sonore considéré comme hors-temps, mais comme une donnée constituante du son lui-même. Elle s’efforce de rendre palpable le temps sous la forme “impersonnelle” de durées apparemment fort éloignées du langage mais sans doute proches d’autres rythmes biologiques qu’il nous reste à découvrir. Enfin, c’est le son et sa matière même qui génèrent par projections ou inductions de nouvelles formes musicales.
Pour terminer cette apologie, j’ajouterais volontiers l’érotisme, celui de l’écoute et du jardin des délices, lorsque le plaisir (la délectation aurait dit Poussin) naît d’une adéquation totale entre le corps percevant et l’esprit concevant.
À cause d’une véritable manie de la fusion des sons, n’a-t-on pas été jusqu’à parler de régression ? ( au sens psychanalytique bien entendu !)
Enfin, ce désir utopique d’un langage musical articulé sur des données scientifiques, rêve toujours renouvelé d’un art-science, apparente les compositeurs inventeurs du spectralisme aux artistes du Quattrocento.

Évaluons rapidement quelques conséquences notoires qui ne concernent pas que les compositeurs spectraux orthodoxes, voire intégristes !

Conséquences harmoniques et timbriques :
• Approche plus “écologique” des timbres, des bruits et des intervalles.
• Intégration de l’harmonie et du timbre au sein d’une même entité.
• Intégration de tous les sons (du bruit blanc au son sinusoïdal).
• Création de nouvelles fonctions harmoniques incluant les notions de complémentarités (acoustiques et non chromatiques) et de hiérarchies des complexités.
• Rétablissement dans un contexte plus ample des notions de consonances-dissonances et de modulations.
• Éclatement du système tempéré.
• Établissement de nouvelles échelles et – à terme – réinvention mélodique.

Conséquences temporelles :
• Attitude plus attentive à la phénoménologie de la perception.
• Intégration du temps comme objet même de la forme.
• Exploration d’un temps “étiré” et d’un temps “contracté” différents de celui des rythmes du langage.
• Réactualisation – à terme – d’une métrique souple et exploration des seuils entre rythmes et durées.
• Dialectique possible entre des musiques évoluant dans des temps radicalement différents.

Conséquences formelles :
• Approche plus “organique” de la forme par auto-engendrement des sons.
• Exploration de toutes les formes de fusion et de seuil entre les différents paramètres.
• Jeu possible entre la fusion et la continuité d’une part, et la diffraction et la discontinuité d’autre part.
• Invention du processus opposé au développement traditionnel.
• Utilisation d’archétypes sonores neutres et souples facilitant la perception et la mémorisation des processus.
• Superposition, mise en phase ou hors-phase de processus contradictoires, partiels ou même suggérés.
• Superposition, et juxtaposition de formes déroulées dans des temps radicalement différents.

Vingt ans plus tard, les compositeurs à l’origine de ce mouvement ont évolué vers des horizons bien différents et l’heure n’est plus au terrorisme des utopies.
Cependant, quelque chose de cette formidable aventure les maintient en orbite, loin de tous les retours à des musiques traditionelles plus ou moins bien assimilées, refuges des égarés du voyage, consolations de ceux qui ne sont nés ni pour l’aventure ni pour la découverte quand ce n’est pas simple complaisance médiatique !
Nous avons passé un point de non retour et les conséquences pour les langages musicaux sont suffisamment explicites pour que d’autres générations de compositeurs s’y intéressent.
Il ne nous est pas donné de savoir ce que l’histoire musicale voudra bien retenir de notre cheminement mais nous avons vécu et nous vivons cette aventure dans le bonheur et l’enthousiasme car il n’est pas nécessaire de sombrer dans le passéisme ni dans l’imitation servile de nos illustres prédécesseurs pour rester au service de la musique.
L’aventure spectrale permet de réactualiser sans imitation les fondements de la musique occidentale car elle n’est pas une technique close mais une attitude. Aussi toute idée de rupture avec la tradition musicale me semblera-t-elle toujours illusoire.
L’architecture magnifie l’Espace disait Le Corbusier.
Aujourd’hui comme jadis la musique transfigure le Temps.

 

 

Allez une petite vidéo, j’ai pas dit un clip hein…

 

httpv://www.youtube.com/watch?v=hB8UiPc2FwY

Cabbage ? Garbage ?

Les potagers sont de retour à Los Angeles ! Il y a de plus en plus de propriétaires qui troquent la pelouse devant leur maison pour quelques rangs de carottes et de salades. C’est vrai à y penser que le marché est considérable. Les américains sont-ils prêts à changer ou est-ce un effet à la mode comme les choux qui, comme tout le monde sait, sont foncièrement bêtes ?

Un notable à qui un journaliste demande si tel collègue accusé d’un crime avait des tendances violentes, il répond :
– non, nonon, nononon, nononononon… non non.
C’est louche ou c’est moi ? Genre non, je ne veux pas le planter, je ne trouve rien dans son comportement de répréhensible, mais quand même j’ai un doute car je l’ai dans l’oeil… Mais comme ce doute m’est honteux, je refuse jusqu’à m’autoriser à aborder le sujet.

Est-ce que tu connais l’abbaye de Fonthill ?

Est-ce que tu es unifan du groupe CAN ? Moi oui, et c’est la première fois je crois que je réponds explicitement à une question que je te poser. La musique de CAN, c’est de la musique inquantifiable, c’est son essence, c’est son but. Ils ont fait un plateau télé désastreux car genre Chance aux Chansons, et c’est la seule faute de jeunesse du groupe.

Le texte n’a pas trop avancé aujourd’hui. Je le déplore, mais la circonstance atténuante du jour se prénomme Ikéa, bonheur des bonheurs

Est-ce que tu connais Morton Subotnick depuis plus de vingt ans ?

Tiens ce soir j’écoutais :

http://www.myspace.com/wipcv/music/songs/locked-in-the-airlock-81961612

Dans le plat

Hé les facebookeux ! Comment ça va ?

Je me dis que certains de mes lecteurs prennent parfois peur à me lire de  s’y découvrir brocardé et décoré pour l’année…  Ce qui me donne envie de balancer grave. Quelle démonstration de force mentale que de refuser une telle invitation à cracher sur quelqu’un.

C’est dire le désarroi dans lequel je suis. J’en viens à désirer avoir plus d’amis que Stéphanie Joalland.

Hier sinon, j’ai eu encore la preuve que les oppositions sont parfois salutaires. Une opposition salutaire qui crée de la valeur comme on dit.

Je regardais le film Cléopâtre tout seul et, remarquant parfois des traces furtives provenant d’une altération de la péllicule, des poussières, des rayures. En même temps, l’image en HD était parfaite, hormis les couleurs palottes caractérisant le péplum hollywoodien.

Je me suis dit : tiens, ce n’est pas une version restaurée avec les derniers algorythmes de traitement d’images. En même temps c’est très clairement une version HD. Ces traces comme de la neige en sont la meilleure illustration possible. En résumé, il n’y a sur le sujet aucun moyen que quelqu’un puisse me convaincre qu’au contraire, la mauvaise qualité de l’image montre que ce n’est pas de la HD, et qu’il s’agit à coup sûr d’une version finement restaurée, jusqu’à refuser cette putain d’évidence qu’il y a des tonnes de flocons qui empêchent presque de suivre ce film de Mankiewicz déjà à deux à l’heure.

Voilà la titi. Elle va essayer. La neige, c’est ma vue malade qui me joue des tours. La dernière fois (mais laquelle ?), elle avait déjà eu raison.

En tout cas ce film a énormément vieilli. Pas le support en lui-même, mais la façon dont sont mises en scènes les intrigues et le scénario sonnants faux sur le plan historique qu’un enfant de cinq ans pourrait trouver tout seul (amenez-moi un gamin de cinq ans, (c) Groucho).

Les navires de guerre qui envoyent des boules feu à la catapulte, déjà, bof. Mais alors, le plan détaillé de la bataille navale avec des figurines de bateaux sur une carte, avec un serviteur qui fait avancer telle figurine avec un palet façon croupier de casino, le tout aux ordres d’un autre serviteur qui transcrit oralement le dernier bulletin de la bataille en temps réel par le truchement d’une communication codée utilisant un bouclier réfléchissant les rayons du soleil, le fameux code lumineux.

Pas crédible, pas réaliste, vision de l’histoire pour le moins sous cultivée et/ou favorisant la sous cultivation, et je ne citerais pas une première chaîne française. Les reines et les empereurs ont tout le monde à la botte. Il vivent dramatiquement des événements théâtraux. Ils sont tellement confondus avec leur rôle dans la société que leurs personnalités se confondent avec des dieux.

A moins qu’il y ait un message codé dans cette façon de peindre la noblesse suprême, anti spontanée absolue, caricaturée, trahie. Bref de s’en moquer.

Le truc, c’est que ce genre a eu, et a encore, ses heures de gloire. Des spectateurs l’ont plébiscité peut -être encore hier.  Cela me fait conclure qu’en fin de compte je ne suis pas dans la cible marketing. Ce film incroyable est quand même exactement ce qu’il ne faut pas faire dans un film historique.

Je lisais une classification des genres musicaux, je tombe sur cela et à la renverse en même temps.

Voilà comment sont classés les genres musicaux de « Musique d’influence afro-américaine » :

Et je me demande où je classerais ma musique, ce qui d’ordinaire me révulse trop pour permettre tout début de réflexion sur la question. Cette classification aidant, me voilà encouragé à divaguer.

Bonne nouvelle ou pas, je ne fais pas de la musique pour un afro-américain puisqu’il n’y a pas la case « ma musique » dans cette liste.

OK. Je ne suis ni afro, ni américain. Je le savais déjà, enfin je m’en doutais tout au moins morphologiquement. Ceux qui me connaissent savent que j’ai petit appétit, et que comme dit le diction, ‘un menteur doit avoir bonne membrure.

Trouvons un autre classement plus large.

Voilà comment sont classés les genres musicaux de « Rock et Variété Internationnale » :

Youhouyou, me voilà brocardé en gothique et cold waver. J’aurais bien sûr glané le rock planant ou le rock expérimental… Mais… mais… Où est le rock expérimental ? Ah ouf il était sous « Recherches sonores ».

Non seulement l’essentiel de la musique est relégué à un sous-genre, mais en plus on écrase sa page Wikipédia avec celle du Rock Expérimental. C’est comme un complot. Suis-je vraiment le seul à m’en émouvoir ?

On continue en résumant :

Musiques électroniques

Clairement dans l’Ambient, parqué dans la musique électronique, alors que rien dans le genre n’empêche l’usage d’instruments traditionnels.

Bien résumé là :

« L’ambient est un genre de musique électronique dont les limites sont difficiles à définir. »

Cela dit je ne me rattache à aucun sous-genre. Tu n’as qu’à écouter Arvo Denioz Is Blue pour t’en convaincre, et, qui sait, agréer ma solitude constatée.

Sur ce, je vais le faire aussi…

Est-ce que tu connais le cinéma ?

Voilà le top 250 des meilleurs films selon les votes des membres d’IMDB (Internet Movie DataBase http://www.imdb.com/chart/top).

Si tu aimes un tant soit peu le cinéma, tu dois avoir pour but d’en voir le plus possible de cette liste… ou pas.

Une croix pour chaque film que j’ai vu. Et toi t’as combien ?

La dernière colonne donne le nombre de votes récoltés par film pour avoir une idée de la popularité. Tu peux cliquer sur un film pour afficher sa fiche. Mais n’oublie pas de revenir sur cette page !

1.x 9.2 Les évadés (1994) 599,580
2.x 9.2 Le parrain (1972) 462,721
3.x 9.0 Le parrain, 2ème partie (1974) 282,981
4.x 8.9 Le bon, la brute et le truand (1966) 189,418
5.x 8.9 Pulp Fiction (1994) 476,062
6.x 8.9 12 hommes en colère (1957) 143,182
7.x 8.9 La liste de Schindler (1993) 316,636
8.x 8.8 Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975) 247,966
9.x 8.8 Inception (2010) 358,182
10.x 8.8 The Dark Knight: Le Chevalier noir (2008) 535,854
11.x 8.8 L’empire contre-attaque (1980) 312,320
12.x 8.8 Le seigneur des anneaux – Le retour du roi (2003) 415,408
13.x 8.8 Les sept samouraïs (1954) 109,368
14.x 8.8 Fight Club (1999) 443,223
15.x 8.7 Les affranchis (1990) 262,818
16.x 8.7 La guerre des étoiles (1977) 356,085
17.x 8.7 Casablanca (1942) 185,983
18.x 8.7 Le seigneur des anneaux – La communauté de l’anneau (2001) 438,119
19.x 8.7 La cité de Dieu (2002) 194,051
20.x 8.7 Il était une fois dans l’ouest (1968) 87,103
21.x 8.7 Fenêtre sur cour (1954) 134,540
22.x 8.7 Les aventuriers de l’arche perdue (1981) 271,241
23.x 8.7 Matrix (1999) 434,947
24.x 8.7 Psychose (1960) 163,996
25.x 8.7 Usual Suspects (1995) 299,284
26.x 8.7 Le silence des agneaux (1991) 283,844
27.x 8.6 Seven (1995) 325,760
28.x 8.6 La vie est belle (1946) 115,505
29.x 8.6 Memento (2000) 316,134
30.x 8.6 Le seigneur des anneaux – Les deux tours (2002) 371,433
31.x 8.6 Forrest Gump (1994) 354,700
32.x 8.6 Boulevard du crépuscule (1950) 62,911
33.x 8.6 Léon (1994) 236,191
34.x 8.6 Toy Story 3 (2010) 133,211
35.x 8.6 Docteur Folamour (1964) 171,587
36.x 8.6 Apocalypse Now (1979) 194,232
37.x 8.5 Citizen Kane (1941) 151,903
38.x 8.5 American History X (1998) 261,009
39.x 8.5 La mort aux trousses (1959) 104,278
40.x 8.5 American Beauty (1999) 329,648
41.x 8.5 Taxi Driver (1976) 181,124
42.x 8.5 Terminator 2 – Le jugement dernier (1991) 272,093
43.x 8.5 Il faut sauver le soldat Ryan (1998) 307,838
44.x 8.5 Alien – Le huitième passager (1979) 204,201
45.x 8.5 Sueurs froides (1958) 103,277
46.x 8.5 Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001) 209,108
47.x 8.5 Le voyage de Chihiro (2001) 120,815
48.x 8.5 Shining (1980) 205,949
49.x 8.5 Les sentiers de la gloire (1957) 51,230
50.x 8.5 Wall-E (2008) 219,830
51.x 8.5 Les lumières de la ville (1931) 33,747
52.x 8.5 Le pianiste (2002) 157,485
53.x 8.5 Assurance sur la mort (1944) 42,576
54.x 8.5 M le maudit (1931) 45,394
55.x 8.5 Lawrence d’Arabie (1962) 87,968
56.x 8.5 La vie des autres (2006) 89,116
57.x 8.5 Orange mécanique (1971) 219,286
58.x 8.4 Les infiltrés (2006) 305,248
59.x 8.4 Du silence et des ombres (1962) 91,940
60.x 8.4 Aliens – Le retour (1986) 190,051
61.x 8.4 Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) 252,634
62.x 8.4 Requiem for a Dream (2000) 214,532
63.x 8.4 Le bateau (1981) 77,597
64.x 8.4 Les temps modernes (1936) 42,205
65.x 8.4 Reservoir Dogs (1992) 240,397
66.x 8.4 Le troisième homme (1949) 56,396
67.x 8.4 La vie est belle (1997) 127,131
68.x 8.4 L.A. Confidential (1997) 182,762
69.x 8.4 Chinatown (1974) 88,688
70.x 8.4 Retour vers le futur (1985) 236,279
71.x 8.4 Le trésor de la Sierra Madre (1948) 37,349
72.x 8.4 Le prestige (2006) 248,173
73.x 8.4 Monty Python sacré graal! (1975) 171,995
74.x 8.4 Cinema Paradiso (1988) 52,738
75.x 8.4 Raging Bull (1980) 101,680
76.x 8.3 La ligne verte (1999) 234,546
77.x 8.3 Le labyrinthe de Pan (2006) 180,139
78.x 8.3 Il était une fois en Amérique (1984) 82,948
79.x 8.3 Rashômon (1950) 45,142
80.x 8.3 Chantons sous la pluie (1952) 62,167
81.x 8.3 Certains l’aiment chaud (1959) 75,768
82.x 8.3 Amadeus (1984) 110,145
83.x 8.3 Le pont de la rivière Kwai (1957) 65,826
84.x 8.3 Ève (1950) 38,945
85.x 8.3 Le voleur de bicyclette (1948) 32,315
86.x 8.3 Le dictateur (1940) 43,295
87.x 8.3 Full Metal Jacket (1987) 174,221
88.x 8.3 2001, l’odyssée de l’espace (1968) 179,027
89.x 8.3 Braveheart (1995) 273,231
90.x 8.3 La garçonnière (1960) 41,661
91.x 8.3 Black Swan (2010) 133,881
92.x 8.3 Inglourious Basterds (2009) 228,696
93.x 8.3 Gladiator (2000) 322,897
94.x 8.3 Metropolis (1927) 45,823
95.x 8.3 La chute (2004) 95,820
96. 8.3 Old Boy (2003) 115,055
97.x 8.3 Impitoyable (1992) 113,448
98.x 8.3 Là-haut (2009) 149,344
99.x 8.3 L’arnaque (1973) 74,354
100.x 8.3 Gran Torino (2008) 160,599
101.x 8.3 Elephant Man (1980) 66,851
102.x 8.3 Mr. Smith au sénat (1939) 37,147
103.x 8.3 Le faucon maltais (1941) 56,953
104.x 8.3 Le retour du Jedi (1983) 235,983
105. 8.3 Sur les quais (1954) 46,299
106.x 8.3 Indiana Jones et la dernière croisade (1989) 192,154
107.x 8.3 Rebecca (1940) 39,422
108.x 8.3 Princesse Mononoké (1997) 75,503
109.x 8.3 Sin City (2005) 287,231
110.x 8.3 Piège de cristal (1988) 207,591
111.x 8.3 La grande évasion (1963) 69,970
112.x 8.3 Le septième sceau (1957) 43,299
113.x 8.2 Batman Begins (2005) 306,357
114. 8.2 Le discours d’un roi (2010) 87,746
115.x 8.2 Le mécano de la ‘Général’ (1926) 22,927
116.x 8.2 Blade Runner (1982) 205,458
117.x 8.2 Fargo (1996) 183,447
118.x 8.2 Heat (1995) 164,540
119.x 8.2 Les dents de la mer (1975) 156,864
120.x 8.2 Hôtel Rwanda (2004) 105,962
121.x 8.2 Et pour quelques dollars de plus (1965) 52,555
122. 8.2 Le garde du corps (1961) 33,081
123. 8.2 No country for old men – Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme (2007) 229,846
124.x 8.2 Le tombeau des lucioles (1988) 41,017
125. 8.2 Ran (1985) 38,354
126.x 8.2 La soif du mal (1958) 36,259
127. 8.2 Témoin à charge (1957) 20,854
128.x 8.2 Le magicien d’Oz (1939) 116,601
129.x 8.2 Snatch – Tu braques ou tu raques (2000) 201,799
130.x 8.2 Les fraises sauvages (1957) 24,649
131.x 8.2 Slumdog Millionaire (2008) 211,495
132.x 8.2 Le roi lion (1994) 166,339
133.x 8.2 Voyage au bout de l’enfer (1978) 99,237
134.x 8.2 Sixième sens (1999) 270,777
135.x 8.2 The Big Lebowski (1998) 204,733
136.x 8.2 Annie Hall (1977) 73,831
137.x 8.2 Luke la main froide (1967) 51,482
138.x 8.2 L’inconnu du Nord-Express (1951) 39,143
139.x 8.2 Donnie Darko (2001) 239,996
140.x 8.2 New York – Miami (1934) 28,375
141.x 8.2 Kill Bill: volume 1 (2003) 265,071
142.x 8.2 Toy Story (1995) 181,727
143.x 8.2 Le train sifflera 3 fois (1952) 38,242
144.x 8.2 Platoon (1986) 123,300
145. 8.2 Into the Wild (2007) 125,504
146.x 8.1 District 9 (2009) 189,514
147.x 8.1 There Will Be Blood (2007) 150,452
148.x 8.1 Million Dollar Baby (2004) 165,239
149.x 8.1 La ruée vers l’or (1925) 24,532
150.x 8.1 Les enchaînés (1946) 35,028
151.x 8.1 Scarface (1983) 176,092
152.x 8.1 Butch Cassidy et le Kid (1969) 64,871
153.x 8.1 Trainspotting (1996) 171,218
154.x 8.1 Autant en emporte le vent (1939) 89,728
155. 8.1 L’aurore (1927) 13,280
156.x 8.1 Les Raisins de la colère (1940) 26,477
157.x 8.1 Un jour sans fin (1993) 157,198
158.x 8.1 Le Kid (1921) 17,720
159.x 8.1 Ben-Hur (1959) 66,199
160. 8.1 Amours chiennes (2000) 69,529
161. 8.1 Vivre (1952) 18,478
162.x 8.1 Le grand sommeil (1946) 32,039
163.x 8.1 Un crime dans la tête (1962) 37,924
164.x 8.1 Le salaire de la peur (1953) 16,231
165.x 8.1 Le lauréat (1967) 88,050
166.x 8.1 La vie de Brian (1979) 107,635
167.x 8.1 Le monde de Nemo (2003) 195,500
168. 8.1 Dans ses yeux (2009) 30,860
169.x 8.1 Terminator (1984) 205,109
170. 8.1 Arnaques, crimes et botanique (1998) 145,775
171.x 8.1 Les plus belles années de notre vie (1946) 19,354
172.x 8.1 The Wrestler (2008) 114,759
173.x 8.1 Casino (1995) 125,105
174.x 8.1 The Thing (1982) 91,903
175.x 8.1 La vengeance dans la peau (2007) 171,762
176. 8.1 Stand by me – Compte sur moi (1986) 101,859
177.x 8.1 Avatar (2009) 322,646
178.x 8.1 L’armée des 12 singes (1995) 191,470
179. 8.1 Dragons (2010) 76,483
180. 8.1 Un après-midi de chien (1975) 68,398
181.x 8.1 V pour vendetta (2006) 262,419
182.x 8.1 Les diaboliques (1955) 17,173
183.x 8.1 Gandhi (1982) 58,492
184x. 8.1 Mon voisin Totoro (1988) 38,033
185.x 8.1 Ratatouille (2007) 157,334
186.x 8.1 Jugement à Nuremberg (1961) 16,568
187.x 8.1 Huit et demi (1963) 33,740
188.x 8.1 La nuit du chasseur (1955) 29,122
189.x 8.0 Will Hunting (1997) 174,617
190. 8.0 Princesse Bride (1987) 134,818
191.x 8.0 Network, main basse sur la T.V. (1976) 39,931
192. 8.0 La bataille d’Alger (1966) 15,994
193.x 8.0 L’ultime razzia (1956) 28,063
194.x 8.0 Les quatre cents coups (1959) 27,475
195.x 8.0 Star Trek (2009) 161,022
196.x 8.0 L’arnaqueur (1961) 28,512
197.x 8.0 La strada (1954) 20,247
198.x 8.0 The Social Network (2010) 124,105
199. 8.0 Mary et Max. (2009) 22,284
200. 8.0 Qui a peur de Virginia Woolf? (1966) 23,138
201.x 8.0 Le crime était presque parfait (1954) 34,955
202. 8.0 Persona (1966) 19,416
203. 8.0 Le scaphandre et le papillon (2007) 37,326
204.x 8.0 L’exorciste (1973) 120,583
205. 8.0 Les indestructibles (2004) 184,854
206.x 8.0 Un tramway nommé désir (1951) 38,244
207.x 8.0 La horde sauvage (1969) 34,830
208.x 8.0 Stalag 17 (1953) 22,806
209. 8.0 Bons baisers de Bruges (2008) 117,917
210. 8.0 La passion de Jeanne d’Arc (1928) 12,666
211. 8.0 Fanny et Alexandre (1982) 16,596
212. 8.0 Noblesse oblige (1949) 14,832
213. 8.0 À l’ouest rien de nouveau (1930) 24,347
214.x 8.0 Rocky (1976) 116,152
215.x 8.0 Ed Wood (1994) 82,526
216. 8.0 Morse (2008) 73,865
217.x 8.0 Barry Lyndon (1975) 44,494
218.x 8.0 Mystic River (2003) 137,570
219.x 8.0 Big Fish (2003) 161,334
220.x 8.0 The Truman Show (1998) 185,519
221.x 8.0 Magnolia (1999) 132,923
222.x 8.0 Les fils de l’homme (2006) 180,467
223. 8.0 Les nuits de Cabiria (1957) 13,343
224.x 8.0 Rosemary’s Baby (1968) 59,845
225.x 8.0 Manhattan (1979) 43,585
226.x 8.0 Festen (1998) 30,119
227. 8.0 Infernal Affairs (2002) 40,299
228.x 8.0 Le château ambulant (2004) 54,821
229.x 8.0 Sherlock Jr. (1924) 8,903
230. 8.0 Vacances romaines (1953) 35,743
231.x 8.0 Kill Bill: Volume 2 (2004) 209,569
232.x 8.0 Patton (1970) 43,817
233.x 8.0 Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl(2003) 272,411
234.x 8.0 La corde (1948) 36,646
235.x 8.0 Le limier (1972) 20,052
236.x 8.0 L’homme qui tua Liberty Valance (1962) 25,468
237. 8.0 Lettres d’Iwo Jima (2006) 66,518
238.x 8.0 La dame du vendredi (1940) 23,146
239.x 8.0 La soupe au canard (1933) 29,797
240.x 8.0 Harvey (1950) 26,142
241.x 8.0 Monstres et Cie (2001) 140,596
242.x 8.0 Arsenic et vieilles dentelles (1944) 33,145
243.x 8.0 Trois couleurs: Rouge (1994) 27,473
244. 8.0 Printemps, été, automne, hiver… et printemps(2003) 21,921
245.x 8.0 Shutter Island (2010) 157,840
246.x 8.0 Rain Man (1988) 121,872
247. 8.0 Autopsie d’un meurtre (1959) 18,364
248. 8.0 La belle et la bête (1991) 83,368
249.x 8.0 Indiscrétions (1940) 30,536
250. 8.0 Mar adentro (2004/I) 27,305

Pour moi, ça fait 213/250

 

Quand j’ai commencé à « compléter » ce classement, je peinais à atteindre les 100, ça devait être vers 2000-2001. Mais bon, comme le classement est plus facilement chamboulé par les derniers blockbusters hollywoodiens pour lesquels votent la jeune canaille, je dois lutter durement sans relâche pour me maintenir au top, à ingurgiter films d’action insipides et mangas pour adulte attardé (no offense, j’aime bien !).

[EDIT 14/6/12 : j'ai vu Harvey et La Garconnière !]EDIT 10/7/12 : 
91.x	8.3	Black Swan (2010)	133,881
130.x	8.2	Les fraises sauvages (1957)
229.x	8.0	Sherlock Jr. (1924)
EDIT 17/7/12 184x. 8.1 Mon voisin Totoro (1988)
EDIT 22/7 :219.x 8.0 Big Fish (2003) j'ai pas mal aimé !
EDIT 26/7/12 167.x 8.1 Le monde de Nemo (2003)
EDIT 12/8/12 112.x 8.3 Le septième sceau (1957)
171.x 8.1 Les plus belles années de notre vie (1946) -> excellent Capra
EDIT 27/8/12 228.x 8.0 Le château ambulant (2004) -> amusant !
EDIT 8/10/12 84.x 8.3 Ève (1950) -> top maquillage, top moumoutte, top mièvre. Quelle époque, déjà le générique de début avec sa musique grandiloquente prévient
le spectateur du kitsch des situations scenaristiques à venir !
EDIT 21/10 132.x 8.2 Le roi lion (1994) -> pour le coup c'était juste pour faire du remplissage !

Quelques remarques en vrac :

Le N°198 devant Barry Lindon….

Les 84 et 90 attendent paisiblement dans leur disque dur que je les regarde. (OK le 90 c’est plié)

Si j’avais eu le courage de regarder ne serait-ce qu’un film d’Ingmar Bergman, j’aurais allègrement atteint les 80%. Je ne sais pas trop pourquoi je fais l’impasse encore aujourd’hui sur ce réalisateur. (OK c’est plié cf #130)

Je devais préciser en outre que ce classement est majoritairement établi par des pisseuses et des pisseurs américains de 14 ans d’âge mental. J’ai la flemme de dresser la liste des films qui ne devraient en aucun cas être présents dans cette liste liste, qui prétend classer les meilleurs films de tous les temps et de tous les pays. Mouiiiii…

Et pas un film avec Bernard Ménez, décourageant…

Je suis prêt

Il est des jours où l’on plus un fait des sauts sur une échelle indéfinie. Un bon plus qu’un progrès. Un moment volé à l’éternité. C’est en résumé ma journée, aujourd’hui. J’ai gravis moultes marches infimes.

T’aimes la musique de Manchester ? Tu connais Tony Wilson ?

Est-ce que c’est vraiment la photo de Susanna ? Bon, j’admets le degré mineur de cette question, mais quand même.

Et je vais terminer sur le ridicule de Man vs Wild. Le gars est payé pour bouffer des scorpions et autres grenouilles. C’est le pire des métiers quand on a quelque prétention en goût. Je ne me dis que trop souvent que je préférerais mourir plutôt qu’être forcé de devoir épancher ma soif grâce à une providentielle panse de chameau mort. Et la pauvre grenouille dont on venait d’apprendre l’espèce exacte, qui se retrouve la tête dans l’estomac de Bear et le reste du corps dans sa main droite ? Et les pauvres gens qui se plaignent auprès de la chaîne Discovery que certaines scènes ont l’air trop planifié… et la même chaîne qui décide de rééditer des numéros déjà passés pour les « sauvagiser » davantage. Mais pour quoi faire nom d’un castor ? Et inutile de télécharger l’intégrale, il n’a pas encore mangé de ce sympathique mammifère.

Une centrale nucléaire a explosé

C’est tout simplement mon quotidien à moi.

Non, sans rire, cela va jouer en faveur de Khadafi. C’est une catastrophe de grande ampleur et j’ai mis un peu de temps à en prendre conscience. Et il y en a que cela arrange. Et je déteste ces personnes car je ne tolère ce rabaissement de l’homme en illustrant ce qu’il a de plus fruste.

Mais je me trompe peut-être, la diplomatie européenne est déjà trop mouillée pour oublier et le laisser en place.

Est-ce que tu crois que la musique est inclue dans la société, qu’elle en est le fruit ? Pas moi. J’aimerais pouvoir animer une émission d’une heure à 4 heures du matin tous les dimanches matin, et conserver ce créneau comme une première spécificité du show.

Tiens, je viens d’avoir une idée tellement bonne que j’hésite preque à la partager. Sauf que je n’hésite pas en fait car je suis trop tenté et je me sais plein d’idées. L’idée est d’ajouter une couche de couch surfing sur le site de voyage. Tu tiens ton blog de tour du monde, tu trouves dans les pays où tu vas des personnes pour t’héberger à l’oeil, et tu partages ton expérience. Oui, pourquoi pas, mais ça va me faire du boulot…

Tu connais quelqu’un qui a fait l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris ? Non ? Mais si, imagine la couverture d’un guide du Routard. Tu vois le gars ? Lui il sort de l’ESCP. Quel génie du marketing. En plus il est l’auteur de ses guides.  Après tout, savoir si un guide est objectif ou non n’est pas le plus important. L’important c’est d’avoir passé un bon moment comme on n’imaginait pas. On va dire que tous les endroits décrits sont plus ou moins frais mais comestibles. Le gars qui a deux trois chambres sur la plage, du jour qu’il se fait repérer par un type qui connaît quelqu’un qui vend des infos à un enquêteur du guide, sa vie bascule dès lors son référencement comme l’endroit sympa the place to be. Ce flux de touristes va tout casser et finir par le tuer d’épuisement. Et ces touristes ne sauront jamais qu’il y avait un accord obscur entre le guide et le gars. Et bien sûr, ce sont les guides qui font les succès et les échecs des restaurants et hôtels à l’autre bout du monde. Heureusement, le leader des guides est à la base franchouillard. Mais il n’est selon moi pas à exclure qu’une uniformisation internationale ne se forme petit à petit sur les guides de voyage. Et là, vraiment les guides seront tout puissants et feront le chaud et le froid. En attendant, je pense que préparer un chambre d’amis dans l’objectif de la couchsurfer et de voir du monde, ça me plaît ! Bon, là, ce n’est pas trop le moment puisque le bureau doit se transformer en une chambre d’enfant. Mais le prochain 4 pièces qu’on a, je m’en rappellerai.

L’autre jour je feuilletais un magazine pour les filles qui ont un bébé. Un article dont je ne me rappelle pas exactement du sujet si ce n’est qu’il traitait d’allaitement, sujet éminemment féminin et lénifiant pour nous les hommes, était illustré par une photo d’une femme les sein découverts avec un nourrisson dans le creux de chaque main, prête à lui tendre le, pardon les mamelons. Selon toute vraisemblance, le magazine n’a pas pris cette photo en studio mais a simplement acquis les droits de diffusion pour cette image. Donc, derrière ce cliché se cache un photographe, un homme, qui, un matin s’est réveillé avec la bonne idée de faire un shoot avec une femme, ses seins et deux enfants jumeaux. Je ne résiste pas à l’idée d’imaginer la sotte vie de cet artiste insignifiant, condamné à faire le zombie dans les maternités pour tâcher de tomber sur sa proie de prédilection et de ses deux dégénérescences placentaires. Le tout pour gagner de l’argent et payer le resto à bobonne. La boucle est bouclée, cet article, si je ne m’en souviens plus, c’est sans doute car je ne lui ai trouvé strictement aucun crédit. Et je ne parle pas de l’auteure de ladite page qui a choisi sciemment cette photo car elle a pas eu de gosses et qu’elle fantasme sur la grossesse, ce qui la rend si indispensable au mensuel.

C’est fou que des gens se plaignent de ne pas avoir d’idées alors que moi je n’ai que cela. Je pense qu’ils se trompent et qu’ils en ont, et que pour ma part je suis dans cette moyenne également. Mais à trop regarder la télé et ses programmes de remplissage de grille, on se sent mécaniquement un peu plus intelligent à chaque minute d’exposition directe, alors que sans doute c’est le processus inverse qui est sournoisement déjà en  oeuvre.

Tu connais pas ?

Ce n’est pas le clip mais j’adoooore cette chanson. De toute façon, il n’y a pas de clip, c’est un obscur groupe qui l’a composé. Ils auraient mérité de vraiment percer. Malheureusement ils ont boudé le festival de Woodstock pour se produire dans une autre ville avec un cachet plus important à la clé.

Bon l’une des chanteuses était Minnie Riperton quand même :

Celle-là aussi j’adore. La voix éthérée haut perchée, la présence de Minnie, la rythmique très seventies, le piano électrique indispensable, les riffs de guitare, les cuivres rares, les cordes bien longues. Je fonds. Et à revoir ce live, je trouve qu’en plus elle est très expressive quand elle chante.

Voilà une chanteuse qui transgresse la loi générale chez moi. Elle a transfiguré le genre en atteignant la perfection de son art. C’est sa conception de la musique, alors que moi je propose d’explorer les détails, la matière même qui fait la musique. Je ne cherche aucune perfection, je demande simplement à l’auditeur de tendre son oreille plus près, beaucoup plus près. Je l’implore de prendre en charge plus de ressources dans son cerveau, à partir de signaux bruts et élémentaires. Ma musique exige il est vrai de fournir bien plus d’efforts. C’est là toute la différence entre les langages web côté serveur et côté client. PHP et Javascript…

Mais peut-être que je me trompe de public. Je ne déteste pas la mauvaise musique classée comme telle. Je préfère mille fois subir une émission télé avec Sheila qui chante et danse sur son dernier hit dans les années 70, que de voir en concert live Céline Dion. Le choix entre les deux est simple, un concert ça dure bien plus longtemps qu’une seule chanson.

T’as une tsantsa chez toi ?

Je viens de remarquer que la publicité qui s’affiche sur Facebook en mode connecté, il est affiché les publicités suivantes : tarot, bridge, belote. Bon, c’est ce que j’ai rempli dans la rubrique loisir de mon profil. Force est de constater qu’on ne me propose plus de publicités sur le poker. Oui c’est une très petite victoire, mais c’est malgré tout une victoire.

Tiens, ça a pas mal vieilli ça !

Publicité

Ce n’est que bien plus tard après la période où cette mauvaise pub a irradié mes yeux et mes tympans, que j’ai appris que le mot « gringo » était très péjoratif en Amérique du Sud en général. Le gringo, c’est l’américain qui a du blé, qui laisse des pourboire, et qu’on peut facilement arnaquer et voler. Le gringo est riche, certes, mais le gringo est un animal de proie dans les pays où on l’appelle ainsi. Pauvre gringo.

Je préfère cette pub.

C’est quoi ce bordel ?

Franck ou André ? Ah ah ah ! La réponse est peut-être là, évidente comme le nez au milieu de la figure, mais tu n’es pas, cher lecteur, équipé pour la trouver. Moi non plus du reste sans doute.

Coquine, Stasi, K Bis, Dogue. CAC, Garrett,Nagi, Assez, col, ame. Bref la défense. Mais aussi l’aise.

Je me trouve assez fier de la mise à jour de ma page Facebook. Elle est étudiée avec soin et recèle des pépites qui ne demandent qu’à être trouvées. Bon OK ça ne fait rire que moi.

Ce soir j’ai vu la plus pure erreur humaine au cinéma. Je ne vais pas m’apesantir sur le film en lui-même et me concentrer rapidement sur les concepts développés par Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles. Mais que c’est niais. J’ai perdu deux heures de ma vie pour rien. Je n’y ai trouvé aucun concept caché, prosélyte ou autre message de l’auteur exploitable pour en soutirer ne serait-ce qu’une bonne idée. Je crois honnêtement avoir fait le tour de la question dans tous les sens pour être en droit de revendiquer la destruction des négatifs du film pour que sa trace disparaisse à jamais. Cela ferait augmenter la rentabilité au travail. Toutes ces heures de temps cerveau dans une société qui est occupé au traitement d’informations inutiles et polluantes.

Une politique d’éradication chirurgicale de toute soit-disante oeuvre sans intérêt pour la société des hommes et des femmes, aurait tout son sens avec l’explosion des médias depuis dix ans. J’en serais bien sûr le patron avec beaucoup de pouvoir. Je crois que je pourrais faire éradiquer quelques albums de Bénabar sans trop de dommage sur terre.Allez tout Bénabar, sa vie, son oeuvre, pchit, disparu et le monde sera pareil voire même plus performant après cette ablation bénéfique. D’un claquement de doigt, je débarrasse l’humanité des influences sans intérêt qui ne pèsent en rien le fonctionnement de nos sociétés. On peut rêver. Mais j’en connais un qui doit avoir un putain de pouvoir car il essaye depuis pas mal de temps d’éradiquer la nudité. Ca doit être un pervers.

Attention, j’ai pris Bénabar mais ce n’est pas nominatif, j’aurais pu mettre à la place n’importe quel groupe ou chanteur comme par exemple Pavarotti, André Rieu, Phil Collins, Dire Straits, Elsa, Carla Bruni, Bernard Ménez… Ah, je vous avais dit que j’avais beaucoup de pouvoir. Chacun a sa wishlist et elle très intéressante ! Moi je ne comprends rien dans certains genres musicaux. Le classique, le jazz, le rock. Ca ne me fait ni chaud ni froid. Et c’est ce qui me fait dire que j’ai de la musique une conception bien à moi. Ca commence avec un océan. La surface, c’est la musique qu’on entend à la radio, et quand on plonge la richesse est infiniment plus grande. Pour ma part, je snorkle car j’ai peur des bouteilles pour plonger plus profond. Heureusement j’ai une bonne expérience de l’apnée. Actuellement, je trouve que j’ai fait assez de surplace avec ces paysages sonores de ce que je faisais et qui n’a reçu aucun écho que le sien. Je tourne définitivement la page pour le bien de mes prochains. Mais je m’avance un peu, car cela signifierait que je doive remplacer en tout hâte les plages sonores actuellement diffusées sur cette page. Et que par conséquence je m’y mette demain. Je vais au moins y consacrer une heure ou deux, ça me calmera j’espère. Oui, je ne vais pas continuer sur une évidente et balisée voie de garage. Mais ai-je vraiment le choix ? <Ma construction menta ene pourra jamais écouter du Bénabar pour se détendre avec une bière après le boulot dans le métro. Encore une fois, Bénabar, si tu me lis, sache que, oui bon c’est juste pour dire. Depuis des années j’utilise abusivement ce mot dans ma tête pour classifier la musique qui me touche et tout le reste. Et je laisse le lecteur deviner ou je place Benabar.

Tiens j’ai une idée artistique donc forcément débile. Je vais faire une intallation dans une salle informatique avec des ordinateurs qui n’affichent que cette page. Puis on étudie le nombre de billets lus par personne. Cette page peut être vue sous l’angle du piège à recruter une certaine sensibilité, comme le jeu pour trouver les deux millions de fidèles qui le suivront jusqu’à la terre promise.

Evidemment que cette page a pour but de rencontrer du monde comme on dit. Des individus qui partagent peu ou proue mes idées pour aller plus loin ensemble, ou rigoler seulement si on n’y arrive pas. Je crois que ça me plairait de rencontrer du « monde ». Mais pas Bénabar par pitié.

Connais-tu l’oeuvre artistique Genital Panic reproduite par Marina Abramovic ?

http://www.worldscinema.com/2010/07/marina-abramovich-aktionshose-genital.html

Le jour ou les burqas seront comme ça…

Elle s’appelait Allison

… et ne durait pas longtemps. Une petite chanson des Pixies qui m’a fait découvrir que U2 n’était pas le seul groupe de rock au monde. Amusante époque plus ignorante que candide de ma modeste existence.

Mais une triviale question me taraude soudainement. Qui de mon entourage osera le premier commentaire injurieux sur cette page ? Et lequel je supprimerais sans adage ? Bof, ça n’a pas tant d’importance. Ce sera simplement un abruti de plus qui ne mérite même pas mon mépris. Mais que ce trait dédaigneux ne décourage aucune vocation critique. Je serais le premier ravi de battre le fer pour tâcher de faire à mon ennemi déclaré montre de son erreur.

Plus simplement, j’attends impatiemment de moucher l’impénitent qui pointera le premier son nez.

Tiens c’est marrant, j’écris et publie à mesure sur mon mur, et là j’ai déjà un « j’aime » après 37 mots. SI ce n’est pas de la lèche ça. Je m’évertue à faire une philosophie de bas niveau, et lui signale son existence au mot « Pixies », et j’en suis sûr puisque je le connais trop bien ! Allez Thierry, reste mon ami ! En cadeau j’ai mis mon profil à jour avec pleins de détails croustillants…

Tiens ce soir je ressens de la fierté pour la musique que j’ai réalisée. Enfin pas tous les morceaux, loin de là ! En particulier les albums officiels. Cette dénomination me fait bien rire, ça en jette de dire au tournant d’une conversation que j’ai sorti quatre albums. Evidemment quand on sait que chacun n’a pas été acquis par plus de dix personnes dans le monde entier, l’estime et l’admiration s’éclipsent derrière la moquerie et la confusion. Ce type il a rempli quatre albums avec ce qu’il joue au clavier dans le noir chez lui. Il doit avoir des connexions avec des gens que je ne connais pas. Des cercles d’amis incroyablement variés et riches.

Mais j’espère bien, et  je sais me faire rare afin en aucun cas les envahir, et qu’ils se sentent au bout du compte forcés d’acheter tous mes albums en plusieurs exemplaires afin de soutenir mon effort. Constatons ensemble que je suis bien loin de ce rapprochement prolifique avec mes semblables. Encore une fois, j’écoute les Pixies, et je ne dis pas cela pour faire augmenter la densité du mot Pixies dans cette page dans un minable but de référencer cette page sur ce mot-clé, ceci afin de faire artificiellement gonfler la notoriété de ce site pour en fair augmenter la valeur financière, estimée à 12 mois de chiffre d’affaires. Je pense que si j’organise une vente sur eBay avec des enchères à l’ancienne, j’arriverais à amortir l’acquisition du nom de domaine pour l’héberger, ce qui rentabiliserait l’investissement initial et rassurerait les investisseurs. J’aime bien les Pixies, c’est tout.

Je m’engage donc à bientôt renouveler l’habillage audio du site avec du nouveau matériel. Un arrivage quoi. J’ai le fournisseur, je dois simplement régler les taxes. Ce sera plus simple et plsu abordable, sans renier à rien bien sûr.

Les grandes chaînes sont tes amis

Oulala que j’en ai marre de la télé et ces émissions de flux sur les criminels et autres petites gens. Cela peut rassurer de savoir que pas loin de chez moi des pervers sexuels assouvissent les plus bas et horribles des fantasmes morbides. Ces émissions semblent crier à tout va « TU es mieux que ces pauvres gens, alors ne zappe pas les écrans pub ». Très peu de personnes parlent de concepts, peu de gens ont des idées, la majorité d’entre nous parle… des autres gens. Bon bon bon… Et je suis bien placé pour savoir que les dirigeants des grandes chaînes de télé ne regardent probablement JAMAIS la télé. Je ne sais pas comment ils font. Des surêtres de l’univers, des Kwisatz Haderach.

C’est drôle combien depuis quelques jours ma tête est sèche comme un texte de Descartes. Je radoterais presque n’ayant rien de neuf à me mettre sous la dent. Là tout de suite, je me dis que je devrais me remettre à la musique cette absente. Mais c’est bien sûr. Des sonorités intraduisibles sur le papier car trop riches pour notre vocabulaire musical.

J’ai eu une idée amusante sur un nouveau business. Du conseil en gestion d’ondes électromagnétiques à destination de l’espace. L’objectif de cette science est de créer un flux de données radio permettant d’expliquer à des créatures intelligentes qui s’intéressent à notre planète comment se connecter sur notre réseau internet. Un tutorial électromagnétique pour expliquer comment fonctionnent nos protocoles réseau. Et que tout le monde sache que je suis un contact de la race humaine, message à l’intention d’éventuels visiteurs extraterrestres. Sinon je ne sais pas combien d’enlèvements ils auraient dû faire pour tout apprendre de nous grâce à des contacts fiables et sélectionnés, toujours dans le souci de la plus grande discrétion. Au niveau des pays. Et je me demande comment les aliens s’y prendraient pour en savoir plus sur nous sans interférer. Cela pourrait même en devenir une preuve de leur inexistence.

As-tu déjà passé le test de l’arbre ? Moi je découvre à peine l’existence de ce test. Je vais en dessiner un, et APRES je lirai ce que je trouve sur le sujet. C’est fait.

Pour rappel, le test de l’arbre c’est : prends une feuille et un crayon et dessine-moi un arbre, et je te dirai qui tu es :

http://www.aide-emploi.net/arbr.htm

Mon arbre :

Oulala pas de Photoshop, j’ai galéré comme un esclave pour insérer ce magnifique cliché aussi original que risqué pour moi! Imagine que mon arbre est le parfait exemple du typique gérontophile par exemple. Ca risquerait de me suivre des années. Je ferais la une des magazines people, je me marierais avec la mère de Madame de Fontenay et tout irait bien.  Mais point ne rêvons, je n’ai pas cette veine… Et je suis plus du genre Bernadette Chirac.

Le petite bonne nouvelle de la journée, c’est que je n’ai pas de tare congénitale décelable du premier coup d’oeil sur le dessin du test de l’arbre. Restons précis, c’est une petite petite étape franchie dans le long chemin vers l’état de félicité bouddhiste.

Intéressant ces catégorisations des arbres qu’il ne faut surtout pas faire lors d’un recrutement par exemple.

J’adore au passage l’arbre du caractère violent, un arbre mort avec que des grosses branches pointus sur le tronc. Brrrrr…

Et aussi l’arbre des prédateurs sexuels :

L'artbre du pervers sexuel

Et la légende :

Feuillage en forme de fesses
Cela montre :
Problèmes sexuels

Traduction : si tu vois un arbre comme ça dans la forêt, cours !

Excellent. Le mec il est tellement duculduculducul que quand on lui tend un papier et un crayon, il griffonne un cul et une bite en guise d’arbre.

Et j’adore la légende d’une très grande pudeur pour les incriminés. Ces perverts sont gentiment adoubé d’une étiquette légère avec indiqué dessus « problèmes sexuels ». Mais les mecs qui vivent dans cette forêt de culs, ils ressemblent à quoi pour que je puisse mieux les identifier la prochaine fois que j’en croise sur mon chemin ? Y en a-t-il plus ou moins à l’UMP qu’ailleurs ?

Un schizophrène :

Le schizophrénier

Il est tout mignon celui-là, tu coupes la ficelle du ballon et l’arbre part en orbite. Très moderne.

Le dépressif

C’est qui lui ? Mais c’est l’arbre du dépressifier bien sûr ! Comme quoi les schizophrènes et les dépressifs sont faits l’un pour l’autre. Les cheveux de l’un sur le caillou de l’autre.  En tout cas il fait très rasta!

Tiens je réfléchissais à une sorte de concours sur le test de l’arbre. Le challenge consiste à dessiner son arbre avec un cray sur une feuille A4 en moins de 30 secondes. Après les arbres sont analysés par la communauté. Le fait que l’on sache que son arbre sera étudié n’est qu’un paramètre supplémentaire à prendre en compte. Ca ne change rien, quand il faut dessiner un arbre on finit bien par dessiner quelque chose qui nous plaît ou qui est censé plaire à l’examinateur.

J’ignore si je vais approfondir mes connaissances botaniques malgré l’intérêt manifeste que je manifeste à la discipline. Imaginez qu’en maîtrisant cette science, je serais capable de dessiner l’arbre de notre président en fonction de son profil psychologique. Une sorte de retro-engineering. C’est très tentant n’est-ce pas ?

Est-ce que tu savais que la plupart des imprimantes du marché étaient programmées pour tomber en panne après un certain n’ombre d’impressions ? Tu es pour ou contre l’obsolescence programmée ? Je pressens un marché de l’hypra qualité, des produits ménagers garantis cent ans que l’on peut transmettrait rituellement de génération en génération. Bof, ça ne me plairait pas d’avoir le frigo de ma grand-mère… C’était ce qui me fait dire le plus que je n’aurait pas aimé être un allemand de l’Est à m’éclairer à des ampoules vieilles comme le Mur. Vive le poubellage de tout ce qui a un peu servi. Du neuf et encore du neuf pour supplanter le moins neuf. Balancez le tout dans des pays du tiers monde pour apprendre l’électronique aux gamins. C’est fou, il suffit d’acheter et jeter pour faire l’éducation de la jeunesse à l’autre bout du monde. J’ai de la peine à le croire même en me forçant…

Je repensais à l’instant à ma phrase « enlever l’écho ». Dois-je en conclure que j’ai en moi un larsen avec moi-même ? Mmhhh… Ca c’est pour moi le cas typique de la déduction paraissant géniale et simple, et qui se révèle très rapidement réductrice et inappropriée. Je parlais des morceaux que j’ai réalisés avec un piano et dix étages de réverb. Cet écho exagéré veut peut-être partir et laisser nu l’instrument, brut, indivisible. Non, vraiment pas.

Mais bien sûr !

Qu’elle est mielleuse et réactionnaire cette histoire de Dune. Désolé pour mes peu nombreux lecteurs de vous bassiner encore une fois avec Frank Herbert, mais vouloir faire croire qu’en l’an 10 290 il y aura toujours des nobles que l’on suivra jusqu’au trépas sans oser remettre en doute l’ordre donné, c’est vraiment remettre peu de choes en question sur le vingtième siècle. L’auteur prend là le contrepied de la démocratie élective en imaginant un futur lointain féodal et impérialo-monarchiste.Bof bof bof, moi ça ne me fait pas rêver, et les Fremen de moins en mois…

Encore une scène ridicule. Les vaisseaux des Sardaukar commencent leur pillonnement méthodique des montagne d’Arakis, alors qu’Alia court se mettre à l’abri dans une grotte providentielle. Au moment où elle se croit presque enfin protégée, une roquette air-sol s’inscrute dans la falaise et explose un peu mais en fait pas du tout. Quelle arme redoutable qui sert à tuer les humains si ils sont directement touchés par celle-ci car à trois mètres ça ne fait presque aucun dommage…

Tiens et je m’aperçois subitement que l’acteur qui joue l’empereur Shaddam IV n’est autre que Walter dans Fringe, le vieux profeseur génial un peu autiste. Et je me demande si il connaît mieux Dune que moi, ah ah ah !

Allez, on termine avec le combat final. Faire semblant de se battre, ma pauvre dame. Que c’est risible.

Mais merde, “Fremen”, ça vient quand même de “free man”, l’homme libre, l’homme libéré. Je me surprends à ne pas aimer l’idée d’homme libre, en tout cas ceux-là… Et l’idée même de légende, ce n’est que des trucs pour nous faire croire à quelque chose de programmé, décrit, bref le destin. Les Fremen entretiennent la légende du Mahdi, le sauveur qui viendrait de l’extérieur, zim boum Paul débarque et devient leur chef.
Bref, si l’on cherche à tout prix le pouvoir, il faut dispercer à l’envie l’idée que telle situation à son avantage est possible et réaliste. La promesse du bonheur en est une. Les messages des religions en sont autant d’autres. Bref on te fait imprimer que l’on peut être convaicu de rejoindre une cause, que telle prophétie se fasse, lorsque se pose la question de passer à l’acte et de soutenir jusqu’au bout le guide providentiel. On viole ta conscience à te faire dire ce qu’on veut entendre de toi dans notre société. Les message secrets et révélateurs, les sens cachés moralisateurs sont tout simplement partout. Tout le monde joue de la guitare avec le manche à gauche, les filles sont des princesses, le travail c’est important, protège tes enfants, respecte l’ordre et la loi, sois gentil, consomme bien, reste manipulable.

Est-ce que tu acceptes de donner sans contrepartie du temps tous les jours à recevoir et ingérer de la publicité ? Une partie importante et régulière de notre temps de vie consiste à regarder de la réclame pour tous ces articles bien sûr si indispensables.

.Je vais sur mon blog poster une prise de conscience inédite tous les jours. J’en suis capable même sans faire mon stock préalable ! Une rubrique avec ces billets, une pour cette CIDJ, la
Consience Inédite Du Jour.

Michael Jackson chantant “It does’nt matter if you’re black or white”, et dansant avec des blacks habillés en africains archétypaux clairement plus des danseurs pro d’Hollywood que de bushmen. Mais quel message voulait-il bigre faire passer ? Une idée sur la couleur de peau ? Qu’il était devenu blanc et respectable ? Mais c’est ma foi cette légende qu’il a véhiculé. Mon petit blacky, tu peux devenir blanc, c’est possible, le merveilleux Michael a lui réussi. Nous les gringos, il n’y qu’un moyen de changer de couleur dans l’autre sens, ce sont les plages encombrés et des heures de grillages recto verso, pour dire de son corps qu’il a tout fait pour être celui d’un Noir. C’est bien entendu une approche de séduction qui plaît aux danseuses ethniques, et curieusement aussi aux ultrablancs. Tout cela pour dire que je m’amuse bien à parler de ce sujet de non-prédilection chez moi. Je me fous comme de mon Atari 1040STF de la couleur de peau. Et elle me permet parfois il est vrai de trouver une raison explicative provenant de ces origines variées, bigarrées ou non. Le plus souvent, c’est simplement une distance franche qui n’a rien de calculé, comme si je n’attendais pas grand chose de la relation, et que, de tout façon, les efforts à déployer pour s’expliquer en duo sur tout étaient infinis. Oui il m’est arrivé de lâcher l’éponge et de considérer cet autochtone de ce pays lointain comme un individu sans doute moins évolué sur le plan de la complexion et de l’élaboration intellectuelle. Personne n’oserait me reprocher cela, n’est-ce pas. Pourtant ce jugement péremptoire ne se fonde en moi qu’en rabaissant mon estime de la bête sauvage qui se dresse devant moi, médusée, et qui n’a même pas d’iPhone. Mais la chose qui me met en boîte invarablement, c’est quand je découvre un nouveau pan de sa personnalité improbable, un univers caché et insoupçonné qui me captive subitement avec surprise. Cet étranger n’est autre que ma partenaire dans ma vie et à l’écran. J’ADORE me tromper.

Tiens, j’avais envie d’écrire quelques lignes sur la musique et ça m’est passé. Je n’y perçois plus la même importance, la dualité entre elle et moi. Je ressens la tristesse telle la déception du pilote d’essai de la fusée qui ne décolle pas.

Je préfère médire sur les agriculteurs. Travailler la terre pour produire de la nourriture pour les hommes est une noble tâche quoi que je puisse dire après cette phrase ! Je pensais simplement à ces petites cultures de subsistance. On s’y casse le dos à bêcher pour en retour se nourrir des fruits du travail abattu, et le tout dans un cycle se reproduisant jusqu’à la mort. C’est un bien curieux métier, dirait l’autre. Même jugement pour les orpailleurs et autres chasseurs gastronomes en toque.

J’avais de bien stupides considérations astronomiques, mais je ne résiste pas à l’envie de les coucher sur le papier, en sachant à l’avance le peu d’importance qu’elles représentent. Disons qu’il s’agit d’un interlude à but divertissant…

Suis-je le seul à souvent penser que mon organisme a été bridé par un scientifique extra-terrestre ? L’idée semble toute droite tirée d’une histoire à complots. Concédons que le corps humain est une machine épatante, malgré tout il s’use et finit par ne plus pouvoir être réparé. Puis la machine s’éteint car elle est vieille. Admettons alors que le corps n’est pas loin de se réparer infiniment à ne plus marquer les ans, et qu’il n’est pas fou de pouvoir envisager qu’il est des corps encore plus évolués que les nôtres capables de se maintenir en excellent état de marche pour l’éternité. Si l’homme est doté de conscience, alors il peut, il doit s’approcher sans cesse de ce prochain objectif.

Je réfléchissais à la complexité des organismes qui peuplent notre univers du plus petit – une particule élémentaire – , au plus grand – un ensemble de galaxies ? L’homme a acquis la conscience, est-il l’organisme le plus petit doté de cette faculté ? Le plus grand ? Le seul ? Les apparences portent à le croire bien sûr naturellement car nous avons supplanté la nature. Notre anthropocentrisme latent nous interdit de nous englober à notre tour dans une complexité supérieure. Et je ne jette mon globe à personne ! On peut donner à la vie une définition basée sur la reproduction. La bactérie se reproduit car les molécules qui constituent son corps ne permettent pas une durée de vie infinie. Magré les moyens de lutte contre le vieillissement que la vie s’est ingénué à parfaire depuis des millions d’années d’évolutions et de spéciation, aucune espèce vivante n’a réussi à vaincre la mort par la régénération perpetuelle et sans fin des organes lésés ou en fin de “vie”. J’ose follement espérer que nous sommes les plus aptes à atteindre cet objectif de vie éternelle et que nous en serons les premiers sur notre planète. Ce nouveau bon en avant est dans la logique de notre développement et permettra à mes prochains de s’affranchir une bonne fois pour toutes de ce que l’on appelle l’état de nature.
.
Après tout, il subsiste moultes croyances dans nos sociétés; du bienfait et de l’efficacité des rituels sacrificiels vaudou, à la vie en entreprise brute non raffinée.

As-tu déjà visité un Phalanstère ?

Et ben voilà, je l’ai trouvé mon vernis scientifique : Charles Fourier ! Je m’en vais vous conter sa théorie des quatre pommes qui symbolisent à mon sens les quatre étapes importantes de l’émancipation de l’humanité.

Il y a la première pomme, celle que Adam à reçu de Eve, du péché originel
Il y a la deuxième pomme, celle de Parîs à Aphrodite, qui provoqua la guerre de Troie pour reconquérir Hélène
Il y a la troisième pomme, celle de Newton.

Tu connais Newton, dis ?

Et il y a enfin la quatrième pomme, la sienne, celle de la perception de l’imposture de la publicité, les méfaits induits pas les intermédiaires quels qu’ils soient, la féodalité mercantile, … Bref, la prise de conscience quant à ce qui nous unit tous. La pomme tombe toujours et n’a pas encore touché le sol…

Remote

Comment se fait-il que ma télécommande défectueuse marche bien mieux quand je regarde le boîtier récepteur ? Est-ce car j’ajuste inconsciemment le rayon infrarouge pour le faire atteindre le récepteur ? Ou car je lui montre de l’estime en la saluant d’un clin d’oeil. Ce serait presque si la télécommande marche mal car c’est la box qui fait son intéressante ? C’est bien sûr une idée romantique au possible de se faire draguer par la box que l’on loue à un opérateur multimédia ?

Bref bref.

Et quand est-ce que je le lance mon master Facebook ? Chacun répond à des questions où la réponse est oui ou non. Un diagramme montrera les rapprochements entre les réponses de chacun à la manière des études marketing de segmentation de marché. Evidemment, plus l’on répond à des questions, plus les affinité… s’affinent. Une pondération étudiée permettrait ces rapprochements. Il ne s’agit pas d’attribuer un poids sur plusieurs échelles à chaque question étant donné que chacun pourra enrichir la base de ses propres questions, et réponses bien sûr.

J’ai trouvé un système pas mal.

Quand j’ajoute.une question, je dois sélectionner deux questions dans la base déjà  enrichie, celle qui s’en approche lui plus, et celle dont le sens est à l’opposé. Rien qu’avec cette règle stupide, je suis capable de dégrossir des populations distinctes dont il sera possible.de comprendre leurs convictions.

Ce n’est qu’un exemple pour faire comprendre l’idée. J’ai en tête la comparaison de photos, de notes que l’on donne aux livres qu’on a lus, à la musique qu’on aime, au plat qu’on affectionne. Je parle d’un Google des données personnelles au service de la recherche d’affinités. Tu cherches un remplaçant pour ton employé qui serait pareil mais en moins faignant ? J’ai ce qu’il te faut. Mais attention, ne t’avise pas de truquer tes réponses pour sortir sur les premiers choix de ta proie. Tu te ferais sandbager direct pour t’éviter de polluer l’efficience des résultats.

Je me propose donc de faire une segmentation à l’échelle globale, non plus sur un échantillon, avec des informations continuellement fournies pour progressivement dégrossir des tendances et différences..

C’est une idée qui pour moi permet de boucler le tour du web. Google trouve le site, Facebook montre la vie au quotidien, mon service propose de rencontrer ceux et celles que tu cherches. Mais bien sûr ce n’est pas nominatif. En recréant ce réseau de liens de données entre les personnes, on peut imaginer être maître de sa propre personnalité sur la toile. Bien sûr, cela existe déjà à l’état embryonnaire, tout simplement car mon service n’a pas encore été inventé.

.

Gymnastique de la survie

Je lisais la biographie d’une célèbre danseuse de la période dorée d’Hollywood dans ces comédies musicales qui ont fait leur succès. Cette actrice disait qu’elle devait faire au moins une heure de danse par jour car pour elle, c’était comme respirer, c’était vital. La danse c’est ça, j’en ai bien l’impression. C’est de n’avoir le choix que de passer un certain temps tous les jours à pratiquer une activité d’ordre physique et artistique pour ne pas mourir. Une chose est pour sûre, je ne suis pas un danseur du tout du tout.

Je viens d’avoir une idée du génie artistique. Les danseurs dansent en rond comme pour combler un cercle matériel dans l’espace. Au mieux ils le rempliront complètement. Mais ça ne sera qu’un disque pas énorme en comparaison de la taille hypothétique de l’univers. Et bien le génie, c’est tout l’univers restant. J’ai bien du mal à comprendre en quoi ce ne serait pas si grave si on oubliait quelques traditions. Et surtout en musique ! Certains aiment la musique et écoutent la musique du passé. Moi, je n’ai que celle qui se tourne vers l’avenir. J’attache peu d’importance à ce qui s’est fait. Toute tentative de création d’une culture musicale me fait hurler. Je ne me remets finalement pas beaucoup en question sur mes choix artistiques.

Je viens enfin de comprendre pourquoi certaines personnes le détestaient. C’est parce qu’il met dans la bouche des autres ce qu’il aimerait entendre. Dans ses livres, quand il relate une discussion, il utilise de longues phrases qui dévoilent qu’elles n’ont évidemment pas été prononcées telles quelles. Il en rajoute une couche pour faire passer l’interlocuteur pour une maman wombat. Au premier regard, cette attitude dénote d’un réflexe de protection. Attaquer d’abord. C’est provoquer pour rallier les suffrages, c’est charmer pour mieux convertir. Quel charisme, ce Jean-Pierre Petit. En ces temps incertains, je m’hasarderais éventuellement sous la contrainte à estimer qu’un film sur sa vie et son message ne serait pas culturellement une erreur. J’ai de l’estime pour lui. Un soir où il ferait plus froid, je dirais qu’il serait la seule personne à avoir mon estime. Mais serait-ce le désespoir ? J’en ai bien peur…

Bon, je n’ai pas envie de me lancer dans le plagia à la mode, donc je vais faire un aparté en collant un texte de Maitre Mô qui raconte sa rencontre avec son client :

Jeune, on est enclin à attraper au vol les idées plutôt que d’attendre de se faire les siennes, et sa rencontre ne va pas m’inciter à vieillir : il ressemble à un monstre, et les faits qu’on lui reproche d’avoir commis sont justement assez monstrueux.

Après, on lui demande pourquoi il lui avait mis une cigarette dans l’oreille. “Ben parce que j’avais pas de cendrier”. Et le type il est sincère, limite de bonne foi. En tout cas, je ne crains rien de lui si, à sa sortie il tombe sur ce texte où je le traite allègrement d’abruti. Il ne maîtrise de doute évidence pas son alphabet.

Je suis fasciné ce que l’on ne peut appeler que “ces gens”, et je me demande combien ils sont, par exemple en France. Se pourrait-il que cette population constitue sur le plan politique le terrain le plus malléable, le plus perméable à la politique communication ? Et là non plus je ne crains personne.

Je ne me fais pas avoir quand un dirigeant fait un effet d’annonce car j’ai déjà désamorcé ce qui ne sont souvent que des mots. Se pourrait-il que cette population constitue les petits soldats de la grande armée de l’ombre de la république, une armée civile qui répond au doigt et à l’oeil par le truchement des discours au sens caché qui leur sont destinés ?

Celui qui s’est immolé par le feu en Tunisie s’appelle Mohamed Bouazizi. Pour protester contre une décision de justice à son désavantage, il a décidé de se mettre le feu.

Je ne serais pas capable de m’immoler. Je suis écolos, alors la combustion de l’essence, très peu pour moi. Je pense qu’un dispositif ancré dans le sol, une cabine automatique indéboulonable même par l’armée, qui génèrerait du 120 décibels non stop avec en boucle le morceau You Suffer de Napalm Death (attention c’est très intense, ça mérite vraiment de gougler) la nuit et Sacré Soleil de Bernard Ménez dans la cour de l’Elysée. Oui, j’aime beaucoup Bernard Ménez et je vous emmerde. J’estime qu’il n’a pas acquis la reconnaissance que je mérite. Le vrai expert es Ménez que je suis réussira à convaincre la plèbe, ou périr. Qu’il est difficile d’être trop en avance sur les modes…

Ca se mange un Kiwi ?

Est-ce que tu aimes la provocation ?

Bon, là d’un coup je sèche. J’ai déjà écrit un article de plus de 300 mots cet après-midi qui n’a pas grand chose à voir avec ce projet. Avec cela j’ai écrit un long mail de 249 mots à mes drilles du poker. Suis-je à la limite? Mais non ! Je formalise des idées que je ne couche pas systématiquement et forcément sur le papier. Je ne me lancerais pas sur des théories à base de partie émergée de l’iceberg, mais pour autant, je me devais de faire preuve de cette honnêteté, cet avertissement. Je n’écris pas tout. Je propose seulement le bestof, le zapping de la journée, l’essentiel du moment, le concentré de vous avez compris je n’insiste pas, le Morandini!….

As-tu un Polaroid à poster ?

Je regarde un documentaire sur les photos Polaroid. L’on trouve une certaine beauté à l’aspect partiellement aléatoire d’un cliché Polaroid : humidité, température, rendu des couleurs, développement partiel… Cela contribue à l’art photographique. Le fait que la photo ne soit pas parfaite la rend touchante. C’est l’équivalent du swing des séquenceurs électroniques musicaux. Moi la musique séquencée je n’en pense pas trop de bien, alors je me suis demandé quel serait l’équivalent de ma “conception de la musique” en photographie. Je penses que ce serait de la vidéo. Et de la vidéo, ce serait un Chien Andalou bien sûr !

Pauvres dauphins

Les dauphins, ces mammifères de la mer, sont fascinants. Ils ont la conscience de l’autre, et donc de soi. Ils savent ce qu’ils sont, et ce que les hommes sont. Ils se reconnaissent quand ils se regardent dans un miroir.

Le problème sur le plan de l’évolution pour les dauphins, c’est qu’il s’agit selon moi d’une impasse évolutive. Je ne vois pas comment des dauphins deviendraient assez intelligents et surtout évolués morphologiquement pour inventer l’agriculture et l’extraction de minerai à des fins de manufactures d’objets de consommation courante. Ils ne nous dépasseront jamais et ne nou supplanteront pas, d’autant plus que maintenant on commence sérieusement à empiéter sur leur territoire.

Donc, chaque fois que je vois un dauphin à la télé, je rigole un peu…

Pauvres dauphins.

Tiens, je viens d’avoir une révélation du pourquoi du choix de ma conjointe et pas d’une autre. Il se trouve qu’il y a des choses que je ne comprends pas en elle malgré mes recherches approfondies. J’ai développé avec les ans une véritable science autour de la question. Une bonne partie du budget temps y est consacré pour tâcher de percer le mystère et d’avoir les réponses à plusieurs questions. Pourquoi le pain grillé ? La barbe, je dois la couper à combien ? A quoi sert la bouteille d’eau à côté du lit ? Je peux boire dedans ? Pourquoi ce dentrifrice ? Et surtout pourquoi pas ce dentifrice que je viens d’acheter ? Et comment il fonctionne le truc qui tourne en boucle dans sa tête ? Vraiment multitache ? Et pourquoi se vouvoyer ?

Bref, je l’aime car je ne la comprends pas.

Après, bon c’est vrai, elle ne voit pas cela pareil.. Mes piques de sondage sont simplement d’inoffensives petites enquêtes de routine pour enrichir les dossiers centraux. Blême bureaucratie! Mais comment pourrais-je me moquer ? Il faudra un jour que je couche Tililand sur le papier pour prouver une bonne fois pour toutes ma pure bonne foi dans l’affaire.

Trois mots qui à tour de rôle sont le plus éloigné possible du sens du mot précédent.

Exemple : la Schtroumptfette, Bernard Ménez, et l’humour.

Tiens j’avais envie d’aller voir une copine qui joue dans une pièce. En plus elle est jolie. Je vais sur son site web puisqu’elle fait du web design, et je parcours avec hardeur sur mon écran l’étendue de ses innombrables talents, du moins dans le souvenir troublé que je tâche depuis d’entretenir religieusement..

Euh, finalement je ne vais pas y aller. Ca ne peut être que l’âge qui me fait avoir tel raisonnement. Je vias donc d’abord parler de l’histoire à ma conjointe, toujours elle, et c’est elle qui décidera (c’est du tout cuit).

C’est elle qui va bien rigoler quand je vais lui raconter.

C’est drôle, je me sens de force à conquérir la planète. Cela fait longtemps que ce n’était pas arrivé chez moi. Une partie de moi se bat pour être le premier. Et je me bats à mon tour contre cette partie. Et ce soir, les forces sont incertaines des deux parts. Il se formente un insidueux et incompréhensible courant turbulent qui se perd dans l’infiniment petit.

Si l’on tentait de comprendre une part de ma mélancolie, l’on dirait que je n’aime pas ce que je suis. Je déteste avoir hérité d’un corps humain. La gestion des rapports parent enfant est prometteuse ! Il va falloir de mon côté que j’approfondisse la réflexion sur ce point pour ne pas être à court d’arguments si l’on allait à me faire un reproche sur une inflexion à intention éducative douteuse ou mal comprise. Si je veux que mes enfants jouent d’instruments de musique, comment concilier cette louable intention avec mes conceptions propres de la musique ? Je ne sais pas de doute façon si je pourrais pardonner à mon enfant d’être devenu le nouveau Mozart…

Tu es déjà allé dans le LHC ?

Tiens j’insérerais bien une photo dans chaque post

Tout compte fait, je suis peut-être un rappeur. Je passe mon temps à parler de moi, de mes succès et de mes échecs. Un peu plus et je me vanterais de ma diction mitraillette qui fait mouiller les bimbos. Voyons, je dois me surveiller. Même si je n’ai fichtre aucune idée pour avancer, il faut au moins que je fasse un peu rêver.

Je me bats à longueur de temps pour tâcher de me recentrer sur mon coeur de métier, à savoir la musique. Je ne pratique plus pourtant depuis de longues années, et je n’ai de cesse de le déplorer.

Tiens je vais me mettre au défi d’avoir un pensée originale qui n’a jamais été imaginée auparavant. Un truc neuf. Alors, quel serait mon message? Je garde cette idée quelque part dans ma tête pour plus tard.

Tiens j’ai découvert une hantise qui me taraudait gentiment depuis pas mal de temps. Il s’agit de ma façon d’écrire et de l’élément syntaxique “!”. Faut-il ou non mettre un espace avant ? Fi! Fi ! Moi j’ai opté une bonne fois pour toutes pour Fi !

Je crois que ce soir j’ai atteint des sommets inviolés dans l’absurdité de la publicité à la télé. Je suis en train de regarder le dernier show d’Anne Roumanoff sur M6, et dan ‘écran pub, il y a un spot sur le dernier spectacle d’Anne Roumanoff en DVD. C’était typiquement le pire endroit pour placer cette pub pour lui assurer un impact maximal.

Bref, c’est un cas d’école. Tu vends le DVD sur le sujet S, et tu places ta pub dans une coupure pub du même sujet S. CQFD.

Quelle honte quand même…

DSK d’après cette Anne, c’est tu viens, je te nique, tu disparais. Le prédateur parfait. Quelle réputation !

Je viens subitement de prendre conscience que la musique constituait pour beaucoup un faisceau des possibles de construire l’humanité. Je m’explique. On construit sa vie selon un plan qui finalement sera similaire probablement à celui d’un groupe d’individus partageant la même culture. La musique constitue pour eux l’ultime ramification subtile de cet arbre de la construction humaine. Pour eux, car je considère qu’au contraire la musique n’est pas une entité dans une chaîne. Elle ne peut que s’inscrire dans l’universel. C’est à cet effort que l’on domestiquera la musique pour mieux la libérer. Je comprends donc mieux maintenant pourquoi les “gens” sont si attachés aux conventions musicales. Mes morceaux ne permettent certes pas de les détacher de ce système de pensées. Je crois que je vais recycler cette vieille idée, à savoir “ une oeuvre, un titre “. Le titre, donné par l’artiste pour baptiser son oeuvre, permet de placer le contexte conceptuel en quelques mots, et éventuellement par une liste des matériaux employés (mais qui selon moi ne changent pas la perception de l’oeuvre en général). C’est presque un tweet qui prouve que l’oeuvre a un langage est que sa pierre de rosette est un SMS.

Me concernant, je n’emploie aucune expression ou allusion matérielles dans mes titres. Je peux le faire, mas ce serait par cynisme. J’avoue apprécier l’idée de donner un nom issu de mon imaginaire pur, et d’avoir ensuite tout le temps de réfléchir à son sens. Je l’ai fait et je le referai. Et après tout, l’imaginaire fou, c’est mon dada… J’en ai presque fait à un moment mon fond de commerce.

.

Allez je vais le faire ce sketch. Je m’y mets lundi juré.

Si vous le faites, on le fait

C’est drôle, je sors toujours ces titres d’on ne sait où. Ils n’ont ni queue ni tête, ni même rapport entre eux. A moins que ? Bon, voilà, ça me définit bien. J’ai une pensée obscure, indomptée, presque sauvage. Elle cavale et se divise en se fragmentant. Si j’avais un objectif, un point fixe qui subordonnerait tout ce bordel, j’aurais déjà sorti plusieurs albums et écrit une dizaine de livres. Mais au lieu de cela, je me bats continuellement contre moi-même à tâcher sans succès de me structurer davantage. Je m’éparpille trop et souvent cela me détourne de l’essentiel.

Je sens que demain je vais faire un super petit film pour mon site. Si tout le monde est d’accord pour ne pas distribuer les cartes pendant 10 minutes, ça risque de donner. Réponse ici même la semaine prochaine.

Purée, dans les reportages, ils floutent jusqu’à la musique de la boîte de nuit. Je viens d’en avoir la preuve, car la musique en question, c’était Smell like teen Spirit, et là j’ai reconnu les transformations faites.

Tiens je vais développer un outil de gestion de la croissance de la population. Partant de par exemple un million d’habitants sur terre, le tout avec moultes paramètres comme l’âge du décès, l’âge des reproductions éventuelles, le nombre d’enfants, le sexe. Je lance la machine sur mille ans et je regarde combien cela donne. J’avais déjà fait un calcul, je choisis plutôt deux mille ans an, car à cette vitesse démographique, on n’aura plus un mètre carré chacun pour vivre sur terre. Avant l’an 4000, il y aura de grands changements ! Mais mes lecteurs le savent déjà.

Bon bon bon, ça avance on dirait, sisi. J’ai pris conscience que ces posts sont temporaires et qu’il viendra un temps où ils ne seront plus que des souvenirs. Plus rien à y ajouter, je serai passé à du neuf. Il me tarde, évidemment !

Classement

Je me demandais ce soir si le classement de mes écrits jour par jour était significatif, ou si au contraire cela empiétait sur la compréhension de l’”oeuvre”. Cette catégorisation par date me permet de nourrir l’illusion d’une structure rassurante, alors qu’il ne s’agit que de textes improvisés qui n’ont pas de rapports apparents les uns avec les autres. Bref je vais peut-être réviser cette mesure de publication très prochainement.

Et voilà que je me lance dans la petite procrastination. Je remets à plus tard le premier jour où je me remettrais à la musique. Il faudrait idéalement que j’arrive à installer la suite de logiciels en journée, afin d’avoir un outil de travail disponible et correctement paramétré, prêt à être pris en main en cas de besoin. Je suis plus proche en parlant comme cela de l’univers du bricolage que de la composition de musique contemporaine…

Tu savais que le baron de Charlus était germanophile ?

Je suis fasciné par nos civilisations et leurs systèmes de valeur. Je tâche sans cesse de saisir les blocages dans la têtes de mes semblables. C’est sans doute la raison pour laquelle je ne suis impresionné par personne. J’ai une capacité de dingue à pouvoir m’extraire du cadre de la composition et m’en échapper. Conscient de ce que je suis, rien ne peut me toucher.

Et si j’emmerdais Niko pour qu’il soit le parrain de mon prochain enfant ? Ce serait juste vengeance pour m’avoir laissé.

Fouquetisation ? Des questions ?

OK

Et que sont devenus tous ces gens si prometteurs ?

“ Les pistes du big banque fiscal “… Quelle belle formulation journalistique.

C’est drôle, je constate que je n’aime plus le poker. Je suis passé de passionné à blasé.

Tu sais dans quel pays on fait des tests de grossesse avec une grenouille vivante ?

Le Pandathlon ? C’est quoi ? Facile, une épreuve sportive d’endurance à dos de panda…

Un People se défend d’être violent et essaye de s’en sortir en disant que c‘étaient des menaces verbales et pas physiques. Moi qui ne suis pour le coup pas violent du tout – un vrai mollusque -, je me défendrais bien mieux en demandant de me faire venir ceux et celles qui me trouvent violent. Bon courage, il ne pourrait y en avoir qu’une, bon je lui ai mis une grosse claque, mais je l’avais en bon chevalier prévenu de l’imminence d’un départ de SCUD, avertissement qu’elle n’a pas compris. Toujours est-il que ce geste qui ne me ressemble pas du tout a été félicité par les foules conquises qui atteignaient le troisième shakra de l’orgasme cosmique au rythme de cette phrase psalmodiée ad nauseam :

– Emi-ly Sa-lope !

On va dire que c’est l’exception qui confirme la règle. Je crois qu’on ne m’a jamais montré moins de respect. C’était en juillet 95 et je ne peux dire ni que j’y pense tous les jours, ni que cela me fait sourire. Cette fille a encore peur de moi. Sur cette planète, une créature me craint comme le monstre du placard. C’est très mignon non ?

Alors je vais me forcer à réfléchir à ce qu’elle aurait pu devenir. Je la vois à la maison à maugréer tout en nourrissant sa troisième déjection placentaire de ces yeux verts qui restent ce qu’ils sont : de véritables pièges à mecs miniaturisés. Elle écoute une soupe sirupeuse sur Fun et se force à ne pas penser à moi sinon elle ne dormira pas ce soir. Son copain lui a fait un coquard à Leclerc un jour, sinon le reste du temps il est chauffeur routier. Un beau 38 tonnes fait parfois de l’ombre dans ce jardin d’Eden de nid d’amour. Sa beauté phallique roule les mécaniques.

Bon ce paragraphe passé démontre que n’importe quel souvenir un peu honteux peut divertir le lecteur critique.

Je pourrais parler de mon kimono ? Allez…

Ma mère m’avait inscrit au karaté, cours deux fois par semaine, je crois pas donné question budget. Ma mère avait trouvé un bout de tissu blanc dans sa réserve et m’a cousu un kimono “maison”. Il n’était pas très épais, limite transparent. Je l’ai quand même gardé trois ans de suite et il ne s’est pas déchiré, comme quoi… C’est juste que j’avais un peu honte d’avoir un kimono vraiment différent et clairement confectionné à partir de pas grand chose…

Quand j’étais petit, je voulais plus tard être menuisier le matin car j’aimais bien le bois et les outils de l’établi, et magicien l’après-midi pour avoir la joie de reproduire tous ces tours de prestidigitation que je ne comprenais pas. Je peux qualifier mes premières ambitions d’un peu rudes.

Bon voilà, je ne cherche pas l’absolution qui me laverait pléonasmiquement de mes péchés.

530 semble être le chiffre de la soirée, à savoir le nombre de mots de ce post. Plus jeune au lycée j’arrivais à rattacher l’action d’un roman aux numéros des pages. Il s’enfuit dans les bois ? Page 122. Il entre das la ferme ? Page 43. Dans les grands jours où je faisais le bon élève, je me forçais à lire la quote-part du jour pour finir le livre à temps. Et je terminais invariablement à vingt pages en en ayant sauté une sur deux. Je saisissais le sens de l’histoire en attrapant çà et là des verbes, des noms afin de reconstruire avec plus ou moins de succès le fil du livre. Parfois je m’essayais à tester la qualité de l’encre en appuyant le doigt sur le texte et en essayant de l’emmener avec mon index. Si l’encre bavait, le bouquin perdait évidemment de la valeur pour moi. Ainsi mon premier roman que l’on m’a imposé en sixième, je ne le citerais pas tellement l’imprimeur s’est foutu de la gueule de Pierre Loti. Un vrai torchon qui tache. Si je devais le (re?)lire, il faudrait que j’en achète un autre.

Dans le Dictionnaire de Desproges, il fait un paragraphe sur chaque arrondissement de paris, en partant par le 1er, et en sautant le 16ème. J’en ai quelques uns, des 16ème arrondissements, des diables et souvenirs vécus que je n’affronte ni ne mets en exergue. Je peux en jeter au moins un en pature qui, je crois, n’est pas le plus sulfureux. Pour aller au fait, je me ronge les ongles et j’adore tirer la peau dans le creux de l’ongle, tirer jusqu’à ce qu’elle déchire et que le morceau se désolidarise en même temps qu’une goutte de sang venant sceller le triomphe. J’ai gagné sur mon corps une partie de lui, à la loyale, parfois avec des outils comme un cutter ou un couteau de cuisine. A la guerre comme à la guerre. Et si ça s’infecte, pas de soucis, j’ai toujours un tube de bactériomicine ou d’auréomicine pour me faire passer la douleur. Puis la peau repousse, ne redoutant aucun danger, et alimente mon festin prochain. Et ainsi de suite. Que l’on ne me dise pas que je ne suis pas écolo, alors que je vais jusqu’à recycler des parties de mon propre corps par pure plaisir, et sans que cela ne nuise à personne (tant que je m’adonne à ma pratique tout seul dans l’ombre).

Est-ce que j’ai déjà parlé d’Isabelle Hupert ?

jojoal@hotmail.com, c’est moi. Le compte n’existe plus et a été recréé, mais les pages avec cette adresse mail, c’est moi…

The Go! Team – Keys to the city

Tiens, j’ai découvert un groupe. C’est la première fois depuis un bail. J’ai entendu une musique que je comprenais presque. En quelques instants, j’ai reconnu la touche japonisante dans les arrangements enregistrés, celle de la guitariste butch. Et la chanteuse, elle n’arrête pas d’improviser, d’inventer la chanson en lui trouvant un sens vocal, une tonalité, puis de passer à autre chose, comme ça, facilement. Bref ce groupe m’intrigue beaucoup. 3 femmes, 3 hommes, des origines variées, voilà de quoi faire original.

Je me rends compte que je n’ai pas encore choisi entre la musique et l’écriture. La frustration de la page blanche est bien plus pesante lorsque je compose. Et je semble écrire autant que je le désire sans en souffrir. Quel confort ! Pourtant je reste convaincu que l’écriture est un art mineur comparé à la musique, et que ma contribution ne trouve pas sa place. j’ai bien plus de maîtres littéraires que musicaux. Cette tendance à moins de liberté contrebalance ce sentiment d’impunité que je ressens parfois à la fin d’un paragraphe. Le fait est que dans mon cas les deux arts se ressemblent sur la forme, étant tous deux dopés à l’improvisation et à l’humeur du moment.

Bien, moi qui pensais ne pas être très inspiré ce soir, on arrive à plier les 1000 mots de l’objectif que je m’étais fixé sans trop y attacher d’importance.

Tu savais qu’il y avait un Jerry Springer Show à la française ? Maintenant je n’ai plus aucun doute si cela me taraudait parfois, ce sont des acteurs sur le plateau. Mais purée, le plus fort quand même, c’est le public… Ils ont des têtes ces gens qui acceptent de perdre leur temps dans un studio à 30 degrés qu’on ne peut oublier ou ignorer. Celui ou celle qui laisse pénétrer une personne donnée dans la sainte paroisse du studio, c’est un artiste contemporain. Choisir des individus en fonction non seulement d’une apparence, mais de gestes et comportements purement bestiaux frôle l’eugénisme de bon aloi.

Il s’en bouscule dans ma tête

Comme d’habitude, je pars dans tous les sens et je ne m’en plains pas !

Tu peux citer les 5 membres de la famille quEdika dessine sans cesse dans ses 33 volumes (bon pas dans tous hein) ?

Ces questions permettent de faire quelque liant entre des paragraphes qui sans lui appaîtraient encore plus brouillons et destrcturés. C’est une ruse d’écrivain, je l’ai peut-être inventée dans cette forme, mais bon. Ce n’est pas là l’essentiel, mais bien les idées elles-mêmes.

Donc d’après un écrivain en vogue, la carte apporte parfois plus que le territoire. C’est pour moi une évidence comme enfoncer une porte ouverte. Il est évident que par exemple l’histoire est plus intéressante que les vies de la multitude infinie de seconds rôles qui la constituent. Le résumé illustré vaut souvent mieux que l’oeuvre, ou encore la vie d’un peintre a souvent plus de valeur que les peintures de son oeuvre. L’art fait se superposer l’art et son démiurge. Du religieux, il est actuellement au plus proche du pécheur. ET c’est mieux comme ça pour le moment. J’ignore comment sera dépassé l’art contemporain puisqu’il a tué l’art en ayant vraisemblablement exploré toutes les niches, toutes les voies en friche en moins d’un siècle. Il se dilue encore aujourd’hui jusqu’à rendre chacun de nous un artiste potentiel qui a des idées à exprimer. L’âge d’or de la découverte et des baptêmes est révolu. Nul n’inventera un nouvel art qui ne soit un chemin déjà emprunté. Cette prise de conscience est intolérable, et bien qu’elle tienne bien la route je ne peux l’accepter contre toute logique. L’humanité parachève la découverte de son microcosme. Internet catalyse notre savoir, fait bouillonner nos idées en les métisse à l’envie. Mais notre monde n’est pas le monde l’état de la science, par son incomplétude, Comme dit Brigitte Bardot, on sait si peu de choses…

Je reste persuadé qu’il existe près de nous des continents vierges qui ne demandent qu’à être découverts. Je vais une nouvelle fois reprendre mon exemple récurrent de la mer. Pour faire court, la musique de la radio, c’est la surface de l’eau et une couche de profondeur variant de zéro (je ne cite personne), à quelques metres (je ne citerais que moi si j’étais convaincu d’être le seul en l’espèce, et je citerais encore moins une radio prétendant atteindre cette altitude négative puisque je n’écoute pas la radio).

Je constate par ces lignes en me relisant que la musique m’obsède car elle constitue une porte de sorte potentielle, probablement la seule (voir article du 30 septembre). Mon salut viendra de ces observations que j’effectuerais dans les abysses océaniques.

Mais une plongée se prépare méticuleusement. La pression est à la limite du soutenable, la respiration difficile, l’on en revient strictement jamais indemne..

T’as vu le film ou Hitler est un homo tantouse avec des boucles d’oreille qui joue du blues au piano ?

Crois-tu qu’il existe des gens dont le métier à plein temps est de jouer un monstre dans des films ?

Bon je crois que c’est tout pour ce soir. J’ai froid et j’ai mille choses à faire demain : commander ma copaxone, écrire un article sur les régimes, acheter des piles rechargeables pour la Wii, acheter de quoi anger pendant le train, poster ma lettre pour créer ma boîte, supprimer et recréer une partition sur le PC de la titi, relancer GGP, ranger l’appart, et bien sûr prendre une douche, aller à la Poste récupérer deux colis, relancer mon banquier pour qu’il ferme mon putain de compte qui me coûte 8 euros par mois, relancer Bouddha pour qu’il ait la gentillesse de me prêter les clés de son parking pour JP (important!), finir mon outil de gestion d’URL pour le black hat, acheter la licence WPRobot pour Amazon, répondre à Susanna, descendre les bouteilles, ranger la cuisine, préparer les jeux pour mercredi, et j’en oublie ! Là bien sûr, je décris la journée idéale sur le point de vue administratif et organisationnel. Si j’en fais la moitié, ce sera pas si mal.

Ma mère aurait pu être Grace Slick des Jefferson Airplane…

Je me demande si toutes les nouvelles idées que je développe si naturellement chaque fois que je me mets derrière mon clavier sont vraiment novatrices, ou si je les ai déjà formulées dans ma tête, et que je me contente de les figer par les mots. Je suis convaincu que certaines d’entre elles m’ont taraudé des centaines de fois dans mon subconscient. Elles me hantent à ce point que j’y réfléchis jusqu’à l’obsession, jusqu’au vomissement.

Toujours est-il que l’apparente facilité avec laquelle je couche ces idées ne doit pas cacher le fait qu’il m’arrive comme tout le monde de sécher façon angoisse de la feuille blanche. Mais cela est peur douloureux car je n’ai jusqu’à présent jamais cherché à écrire à tout prix. Je suis donc dépendant de mon inspiration qui vient quand elle vient et que je ne dompte pas.

Je viens de saisir une théorie sur la musique. Il y a beaucoup de musiciens qui composent pour faire passer un message , message qui utilise le média musique pour se transmettre et se propager. Ils ne font pas cela pour l’amour de la musique, mais grâce à une volonté de vouloir asseoir des idées.

Paris est une ville magnifique qui a su triompher du casse-tête urbaniste. Les putes parisiennes fond trois heures de train par jour pour aller tapiner à Amiens.

Dans un interrogatoire de police, le suspect nie tout en bloque. L’inspecteur lui montre un photo, et lui dis “et lui, tu le connais ?” ? Le suspect répond non, l’inspecteur lui montre d’autres photos en lui posant la même question chaque fois. A un moment, le flic lui dis “Non mais attend là, t’arrêtes les conneries, tu la connais cette personne, regarde encore”, “Non, non je ne la connais pas”, “C’est ta photo que je te montre, alors tu vas arrêter maintenant de me raconter des conneries. “

Le flic a confondu la suspecte avec cette grossière astuce qu’on aurait honte de mettre dans un manuel sur la garde à vue.

Pourra-t-on un jour fabriquer un robot fourmi à échelle 1 ? Faire mieux que des millions d’années d’évolution ?

C’est quoi le plan 9 ?

On dit que Edward D Wood est le plus mauvais réalisateur de tous les temps, que Plan 9 From Outer Space (j’ai hésité à mettre des majuscules) est le pire film de tous les temps. Et je tends à partager cette opinion. C’est quand même le seul film où des faussoyeurs ont peur dans leur cimetière quand la nuit tombe !

On dit que ce réalisateur est peut-être mauvais, mais on ne peut lui enlever qu’il voulait avant tout raconter des histoires en se fichant de la façon dont c’est raconté : effets spéciaux cheap, incohérence dans les raccords, le jour et la nuit alternés dans la même scène en fonction de la prise de vue, bref. Le problème dans ce raisonnement, c’est qu’il croyait que le public (enfin les deux trois personnes qui ont eu le malheur d’avoir acheté un billet de cinéma pour un de ses films) découvrai(en)t son film avec des yeux d’enfants éblouis, les siens. Je suis convaicu que Ed Wood était touché profondément par ses films. Il ne voit pas les mauvais angles de prise de vue, il ne voit pas la ficelle de la soucoupe volante. Le génie humain n’a pas de limite.

Ca me fait parfois un peu peur cette faculté que j’ai à écrire presque à la demande sur des sujets sans queue ni tête entre eux, et à volonté (si j’était un peu prétentieux).
Je me demande ce que cela peut signifier, mais je reste sans voix pour qualifier l’intérêt mitigé de réflexions sur des sujets aussi futiles qu’assomants. Je me dis que si il avait plus de structure, ce pamphlet pourrait être important.

Aujourd’hui, j’ai lu qu’un milliardaire s’était fait construit une maison de un milliard de dollars. A Bombay. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé à Bombay, mais ce n’est pas vraiment l’endroit dont je rêverais pour me faire une maison à un milliard de dollars…
Bon, le choix de l’endroit n’est pas le plus important là-dedans. C’est le prix. Cette somme ahurissante, il a raison le type de se l’offrir à ce prix astronomique. Il n’y a aujourd’hui enfin plus personnes qui meurt de faim, alors autant se faire plaisir pour célébrer enfin l’avènement de l’ère des bling blings, ce peuple étrange qui est convaincu que tout va mieux parce qu’on le dit.

Là je viens de voir Tor Johnson en train de se débattre pour sortir de sa tombe. C’est ça l’humour. Ce qui me fait rire le plus, ce sont ceux qui veulent prétendre quelque chose de haut, et qui en même temps dégagent le message inverse. Max la Menace veut se la péter mais fait le ringard à son insu. Ses trucs et astuces bidon sont toujours éventés. Il se débat pour être ce à quoi il veut ressembler, et c’est cette détermination inflexible qui plaît aux femmes. Il se bat et est drôle sans qu’il s’en rende compte, et par-dessus cela il est extrêment fiable. Quand il doit passer une épreuve qui semble vraiment insurmontable, il trouve une solution étonnante dans laquelle, toutefois, à un moment, un détail inattendu apparaît et ruine tous les efforts produits.

J’ai trouvé une vérité cachée dans Plan 9 : les extraterrestres vont nous prouver leur existence en resuscitant nos morts. Les aliens vont transformer en pantins robotisés des cadavres frais pour qu’on admette leur existence. Et bien, il y a de l’imagination chez des gens ! Ces idées bien sûr sont également drôles car elles reflètent la pensée intime de l’auteur. Chez Ed Wood, ce qui est fascinant, c’est découvrir une personne et son raisonnement sans même à le voir dans un film, mais uniquement à travers ses films. L’on a jamais autant découvert un réalisateur et son univers intime que chez Ed Wood. Le coup des morts-vivants est d’autant plus incroyable quand on sait qu’un des “investisseurs” du film était une église locale… Ed Wood ne voyait pas le mal à écrire un scénario comprenant des profanations de scépultures. Il y a de quoi en être fier, d’avoir pu se moquer du monde et de la religion comme ça, en douceur. C’’est un incroyable canular.

Il se fout incroyablement de la police en les faisant passer pour des abrutis pas élagués. Ed Wood, il arrive à mettre des agents de l’autorité publique dans une soucoupe volante en train de tenir le pilote en respect avec leur arme de service. Même dans une soucoupe volante il y aura un sale flic pour te casser les burnes.

Ed Wood se moque aussi des voyants et autres prédicateurs illuminés. Le texte que réplique Criswell est un comble de considérations confusionnelles et obscures. On ne sait pas où il veut en venir. On croit ne pas avoir tout compris quand s’on aperçoit qu’on a beaucoup (trop) passé de temps cerveau sur ce qu’il veut dire.Ed Wood réussit encore aujourd’hui à faire réfléchir le spectateur, chaque moment de ses films dégage un nombre de choses infini. Un détail du décor, l’éclarage, les dialogues, les accessoires, le tout afin de raconter une histoire. Et il faut procurer un lourd effort pour arriver à saisir le message de l’auteur qui nous déçoit car l’on croit louper quelque chose de caché. Ed Wood se  moque de nous avec une puissance inouïe qui me prend à la gorge. Et le fait qu’’il n’en ait à aucun moment eu conscience n’enlève rien.

C’est drôle, j’écris car je ne fais pas de musique. Je ne pourrais pas faire les deux à la fois. Zola dans ses vieux jours écrivait trois pages par jour. Ca fait 1500 mots par jour. Là j’en suis à 1000. J’ai écrit 1000 mots ce soir. Deux pages. Pour faire un “livre” de 300 pages, il me faut cinq mois. En me forçant, je dois arriver à 4000 mots par jours, je torche le bouquin en un mois !
Il est intéressant de connaître en volume ce que représente l’écriture d’un livre dans le temps. Sauf à être un frénétique, je peux produire l’équvalent d’un livre par mois, et sans en faire mon activité principale, sinon j’imagine qu’on peut encore diviser le temps par deux. Et pour finir, un expert redouté en une semaine, les schizophère en 12 heures.100 pages. J’ai encore une bonne marge de progression.

Et si j’en faisait mon métier ? Le challenge pour moi serait de produire un travail suffisamment abondant pour avoir la satisfaction d’avoir pu mener un projet si varié et profond. Bref, montrer aux autres que je suis profond et qu’il faut m’écouter. C’est tout compte fait cette fameuse volonté de dominer l’autre. Je me sens comme Mark Spitz, nageur multimédaillé, qui tentait un comeback en réduisant l’effort qu’il devait développer pour retrouver sa forme d’antant à une distance, celle parcouru à l‘entrainement à la nage qu’il avait parcouru en son temps de gloire.

Bref, j’ai gagné en faisant tant, si je m’y remets aujourd’hui autant, je vais avoir le niveau que j’avais déjà eu après un effort comparable. Belle vision machiniste de l’homme.
Je ne prétends donc pas voir l’écriture comme une activité chronophage et fastidieuse comme si j’étais en école primaire à juger la qualité d’un devoir au nombre de pages grattées. J’ai certes cette admiration devant le travail accompli par un auteur en écriture pure, ou tout au moins comme une tâche à temps plein qui hante l’esprit sans cesse, comme une tâche de fond sur ordinateur.Mais je n’adhère pas à l’idée que la quantité fait la qualité, loin de là.  Je conçois l’écriture comme un art de l’instant où l’inspiration vogue de concert avec l’auteur, Elle m’envahit et me rend plus fort le temps d’un instant, et ça fait du bien.
.
Ce qui ne me console pas de ne plus faire de musique. Rien que de l’écrire m’est douloureux. Et si j’alternais militairement mes soirées ? Je crois que je ne profite pas assez du temps que je peux consacrer à mes réflexions. Cela pourrait me déprimer très fortement, mais je préfère voir qu’à partir de la semaine prochaine, je vais me remettre à la musique. Je vis le dilemme permanent entre des modes de vie opposés. La période après TF1 a été très riche, avec des réalisaitons abouties. Et là, je passe toutes mes journées dans 70 m², je sors deux-trois fois par semaine, et je ne vois personne d’autre que la titi.

Allez, je vais essayer d’arriver pour ce soir à 1500 mots pour avoir la conscience tranquille et la satisfaction du devoir accompli. Mais je n’aurais pas il est vrai la joie de constater que j’ai passé la journée idéale à faire et réussir ce que je désirais. En clair, être tout puissant ? Bof bof… Je ne suis pas à la recherche de cela.

En résumé, j’ignore ce que je veux dire en musique. Je produis une musique qui ressemble à la petite voix qui est en moi, et je suis comme son interprète, son esclave. Je suis subordonné à mon moi et je ne peux le dépasser. Ce que j’appelai jusqu’à aujourd’hui l’inspiration n’est que la réponse d’un réflexe animal pour exprimer sa différence et avoir la meilleure reproductrice avec les plus gros seins.

Trente et un mots de bonus ! Me voilà dans la moyenne de satisfaction que je suis le seul semble-t-il à comprendre.

Quand j’y pense quand même, en France il faut froid 5 à 6 mois d l’année. Un jour sur deux dans l’année on doit sortir avec sa p’tite laine. On doit avoir chaud la nuit tout au plus en moyenne 2 ou trois jours par an. Qu’est-ce qu’oin fait là ?

Bon je vais me coucher, mais je ne sais pas si je vais réussir à trouver le sommeil à cause de ce suspense atrocement long concernant le prochain et probable remaniement minstériel que l’on nous sert depuis 5 mois. Le génie de cette annonce prématurée en rapport à l’usage, permet d’intéreser les français à la politique, et à la faire à la place du président instigateur..

600 milliards de tocards

Combien de fois ai-je préféré allez essayer de trouver le sommeil plutôt que de prendre une feuille et la remplir ? Me sentant un peu vieillir (tout au moins sur le calendrier et dans mes souvenirs toujours plus riches et plus nombreux), cette sensation de renoncement paresseux m’insupporte davantage chaque jour. Je sens monter en moi de la frustration, non pas celle de la page blanche, mais de l’absence de page. Je pense être revenu de loin et de ne plus manquer de papier. Je le sens, comme une croyance païenne.

Je viens de comprendre deux facettes de ma musique.

Il m’est arrivé de composer des morceaux qui consistaient en des blings et des schblings d’un même timbre sonore prétendant provenir d’un instrument à la forme d’onde déformée, ou d’un gloubophone. La première facette, c’est ce concept, à savoir offrir une vue globale d’une compétence musicale qui n’existe que dans ma tête. On entend pendant une heure les mêmes ronronnements monotones et discordants, et l’on se dit que l’on ne peut pas comprendre car le musicien n’est pas d’ici. Les extraterrestres semblent se cacher dans des lieux bien iconoclastes. Voilà la seconde. Elle est bien moins importante et je l’ai détaillée un peu pour faire du remplisage et pouvoir me coucher ce soir avec la satisfaction du travail baclé accompli…

Cette musique monotone et dissonante a constitué une étape impoprtante dans mon cheminement. Je pense m’être complètement dégagé du concept dinstrument de musique. Je ne veux plus ne serait-ce qu’inventer un instrument pour le maîtriser. Je préfère la force vive de la musique libre et sauvage. J’aime le côté sauvage de la musique, celle qui vit traquée par d’innombrables prédateurs. Elle se dérobe quand on croit l’avoir saisi, dès lors que l’on veut mettre la main dessus. Insaisissable, on ne peut que la ressentir et pas l’imaginer.

Tu savais que si les hommes étaient répartis sur toute la surface disponible, chacun aurait un « jardin » de 250m² en 2900 quand on sera 600 milliards ?

Tu savais qu’en 2500 on sera 1000 fois plus sur terre au vu de la cadence infernale actuelle ? Et qu’en l’an 4000 on passera sous les 1m² par personne ?

En 30 ans, cette surface sera divisée par trois. J’en déduis froidement que dans les 2000 ans à venir il y aura un changement sec. Soit il va falloir à généraliser le collé serré, soit il faut sonner la fin de la récré. Quand on se rappelle que les grandes pyramides ont 4500 ans, et que depuis la population augmente exponentiellement, l’on constate facilement que l’humanité telle que nous la connaissons est entrée dans la dernière partie de son histoire. La conquête spatiale apparaîtra progressivement dans les vingts siècles à venir à constituer un vecteur de survie impératif. Si je laissais ma fibre individualiste réfléchir et s’exprimer, je dirais que je vis la meilleure époque où il est encore la norme de consommer dispensieusement en considérant le développement global de l’humanité et la famine comme des questions d’expert. La déresponsabilité collective édicte ses résultats édifiants de bêtises. Chacun vit sa vie. Actuellement la moyenne d’âge des hommes est de 66 ans. Si l’homme était notre histoire, il aurait aujourd’hui la cinquantaine, il aurait surpassé le blues de la quarantaine, il serait attiré par les filles plus jeunes que lui lui d’au moins 15 ans, et il se préparerait à être un jour grand père…

La croissance de la démographie est loin d’être uniforme. L’Inde dépassera la Chine et passera en première place dans 25 ans. L’Europe sera moins peuplée. J’ai la flemme de préciser cet argument mais il est évident. L’on peut s’attendre à coups sûrs à des famines massives que l’homme ne pourra tolérer comme l’équivalent d’un remède à une situation inexorablement écrite. Comme je doute que la richesse ne s’équirepartisse un jour et que cette anisotropie dans cette accélération démographique, qui est en passant inversement proportionnel au taux d »alphabétisation des femmes, est bien partie pour durer encore un bon moment (vous avez compris quelque chose ?).

Version simpliste et préhensible : la démographie galopante freinera quand la condition de la femme sera considérée au plan global. La lutte pour l’égalité homme-femme devra devenir un enjeu monidal si l’on veut enrayer le processus de sardinage industriel.

Mais bon on a encore six siècles pour apprendre à vivre sur 1000m²… Les pervers narcissiques, les machos, les phalocrates ont encore 20 générations pour se vider les couilles… Il semble clair que ce ne sont pas sur ces individus qu’il faut espérer soutien et assistance…

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri

Je réfléchissais à la manère dont mes théories musicales ont muri. Et je disais que je devais retourner aux sources, à mes sources, c’est-à-dire remonter patiemment le temps pour trouver le plus ancien souvenir que j’ai du son et/ou de la musique. Je me rapelle la voix de ma mère qui me parle comme à un bébé, les voitures qui passent devant la maison la nuit. Les canons à Alicante. Je cherche je cherche. Le piano, plus exactement moi qui en joue. Tout le reste est juste du bruit. Aujourd’hui, justement, je conçois le bruit différemment. Je trouve souvent une beauté à ce que l’on nomme communément le « bruit », alors que celui-ci était dans mon enfance la voix de ma famille, la télé, la radio… Je me demande si cette réflexion est intéresante ou stupide. Toujours est-il que la perception de la musique a changé en moi, et évolue toujours.

Et si je mettais à une session humour ? Inventer des personnages, leur faire dire des horreurs, ça ne doit pas être sorcier !

Il y a des questions auxquelles on ne veut pas répondre. Ces sont des tabous. On a en a tous, et je crois que l’on est pas mal défini en fonction de ses tabous. Et que l’on ne me dise pas qu’il y a des gens sans tabous. Nous en avons tous.

Suite à une question (pourquoi Hitler est un tabou ?), je suis arrivé a ces résultats. Et bien car il nous définit un peu. On ne peut pas se moquer d’Adolf, on n’y arrive pas. Ce type a gommé sa vie privée pour être identifié davantage à son personnage. Quel homme peut se targuer d’avoir réussi à associer à un concept un geste, un logo, UNE LANGUE, un type de moustache, et l’armée Idéale de dévouement ?

La titi, si tu lis ça, sache que je l’avais déjà prévu.

Tu connais la titi ?

La paix la paix, oui c’est bien, on a compris que c’était le plus important, mais assez tardivement quand même. Les armes atomiques ont ouvert de nouvelles perspecctives… Mais rappelons-nous qu’il y a seulement 70 ans, on était en guerre contre des pays limitrophes de la France. Si aujourd’hui les roms avaient un pays, on serait en guerre contre eux !

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante

Je viens de voir une vidéo un peu hallucinante de militaires ou du genre à faire une chorégraphie, avec deux blocs en losange d’envirion 30 personnes chacune qui s’entrelasse en avant, en arrtière et en avance rapide. Il est amusant de penser au travail incroyable nécessaire à faire se synchroniser des êtres humains tels des robots. L’on trouve beau aussi donc les choses qui mettent en avant la capacité de robotisation d’une personne dans un cas particulier : chorégraphie, sport, musique. On trouve en cette vidéo une beauté peut-être en fin de compte plus sur le conceptuel que les moyens mis en oeuvre pour sa réalisation.

Et cela me remet sur les rails de la musique. Pourquoi l’apprécie-t-on ou non ? Il faut bien avouer que l’on est tous sensible à la performance technique d’une chanson. La musique aux instruments cherche à découvrir des horizons inviolés, mais à quel prix ! C’est pour moi un système de surenchère stérile. Et la répétivité, c’est rassurant, il paraît que ça mime le battement du coeur, bof bof bof..

Je pensaois à la porte de sortie dont j’ai déjà parlé. Elle s’apparente à la réussite. Le fait de devenir célèbre et recherché donne le pouvoir de quitter ce monde, ou tout du moins se sentir simplement en contrôle de son environnement.

T’as déjà dépassé les 20 000 heures de jeu en ligne ?

Je suis vraiment un petit joueur, moi j’ai au compteur 833 heures de minitel sur 3615 Akela. Il faudra que je parle de ce sujet un jour. 834 heures, c’est près de 35 jours. J’ai passé 35 jours de mon existence à discuter avec des inconnus sur un pauvre minitel. On parle souvent d’esclavage moderne, on est pile dedans ici.

Je pense aussi aux théories sur le trou noir. Elles ne m’ont jamais convaincue, bien que je ne puisse conceptualiser une altrernative. Je me dis toujours que l’on sait si peu de chose en physique des particules puisque l’on se pose encore tant de questions.

Maintenant, je vois un pe plus clair. Lorsque la densité attend une valeur limite se forme un jonction avec une dimension supplémentaire, comme une tache. Cette dimension ne se manifeste que lorsque cette densité est dépassée. La masse serait remplacée par une inertie de celle-ci, sous forme d’un échange. La théorie dominante du trou noir est sauvée. Et cela m’insprie d’autres idées en partant de cette pseudo-théorie. Si cette dimension est attirée par la matière, comment à l’inverse se présenter sous le plus beau jour pour et être attirant ? Comment lui prendre de la masse ? J’ai bien du mal à me le figurer.

Et ces idées d’espace infini, je n’y crois pas, et je parle bien de croyance car je ne peux le prouver. Je crois donc que nos trois dimensions sont finis, et que ce serait également le cas de toute autre dimension. Cela n »expliquerait en rien le pourquoi de nos univers (ou de l’univers ?), mais j’estime ce point de vue philophiquement acceptable.

Je pense sinon à l’importance de connaître l’existence ou non d’une vie extraterrestre. J’ai longtemps cru que c’était la question tout en haut de la pyramides de nos interrogations. Mais je suis certain que, dès lors que nous aurions la réponse, Il se dévoilerait d’autres questions qu’il nous est impossible d’imaginer. Et cette prétendue question de la plus haute importance se rabaisse à une simple étape. Cette rétrogadation est d’autant plus agaçante que l’on n’a strictement aucune idée de l’essence de la ou les étapes suivantes.

Je me rends bien compte que mes idées paraissent méchament passer du coq à l’âne sans lien logique apparent. C’est que j’essaye de toutes mes forces à concrétiser cette porte de sortie. J’ignore encore hélas ne serait-ce que de la forme qu’elle aura (aurait ?).

FInalement, le manifeste que je cherche éperdument à rédiger, le voilà : c’est tout ce texte, tous ces billets durement arrachés, soignemement enregistrés et archivés.

T’as déjà fantasmé sur une photo de Kermit Roosevelt ?

Tu peux citer une comédie musical où dans une chanson il y a le mot « masturbation » ?

Idée d’un scénario. Les gars chez eux viennent d’installer sur leur iPad une appli qui dessine l »avenir proche du possesseur de l’iPad. Ils lancent l’appli et voient un monstre, ça les fait rire bien sûr. Puis le dessin s’affine et ils s’aperçivent que le décors derrière le monstre, c’est celui du salon où ils se trouvent. Et là ils prennent conscience de la chose, et, évidemment, derrière leur iPad apparaît en vrai le monstre menaçant… Bof bof bof…

On repart à la pêche

On repart à la pêche. Je réfléchissais à ce que les instruments de musique inspiraient en moi. Pour moi, ce sont des catalyseurs de musique. On en emploi un pour explorer la dimension offerte par celui-ci. Mais cela n’est qu’une partie infime de la musique.

Je ne fréquente plus mes parents.

Yo j’aime les vieilles.

Ce soir n’est pas le bon moment pour écrire. Je pense trop à Laetitia.

Tu connais John Murdock ?

MANIFESTE POUR DIRE QUE JE N’AI PAS BESOIN DE VOUS !

Mais non, mais non, ne partez pas en courant…

Ce qui est trop souvent vendu comme art n’est que la surface de l’art. Le public se complaît dans cette superficialité. Je la retrouve chaque fois que j’écoute la musique à la radio.

Plus précisément, la recherche musicale n’existe pas dans la grande majorité des « artistes » actuels. Le genre musical depuis toujours semble s’étayer et s’élargir à l’infini, alors qu’il se rétrécit au contraire encore et encore. L’on tente depuis si longtemps de restreindre la musique que la pratique n’est jamais remise en question.

Passons en revue les composantes de cette étrange matière qui a tant de puissance et d’influence sur la musique.

* écriture de la musique

C’est l’erreur qui a tout fait basculer. Le premier homme qui a griffonné une croche avait déjà été perverti. La musique doit rester sauvage, inconditionnée, fugace, insaisissable. Tenter de la matter par de froides partitions devrait être déclaré d’inutilité publique. Ca ne sert à rien. On répète la succession d’accords qui doit reproduire la chanson pour se l’approprier, la faire sienne. Mais vous allez lui foutre la paix oui ? Ma conception de la musique ressemble finalement à un amour de la nature inversé ou intérieur.

Franchement, quel plaisir y a-t-il à jouer mille fois le même morceau ? C’est de l’asservicement. Et le coup de la technique qui ouvre de nouvelles voies? Je dis oui bien sûr mais qui parle de pistes ? Voyons, on n’est pas Chamonix, un peu de sérieux.

* la structure de la musique

poum-tchak-poumpoum-tchak

intro-couplet-refrain-point-refrain-solo-couplet-refrain-couplet

attack-decay-sustain-release

solo-duo-trio-quatuor-quintet

bling-blang-boum

pause, demi-pause, soupir, demi-soupir

Bon je crois que j’ai été suffisamment clair.

* la répétition

La répétition éfrênée de littanie aggressives ne font pas forcément ce qu’on appelle de la musique. Le sampling a tout précipité. J’espère que cet « instrument » sera vitre oublié… Ila donné tout ce qu’il pouvait donner, et force la musique à se plier à ses contraintes de répétitions aussi pauvres que macablres. Le sampler est le tueur d’imagination.

* la voix

La voix humaine dans la musique, c’est un moyen fort comode pour convertir une idée musicale en son. C’est pour moi de la facilité et du manque de sérieux de prétendre vouloir naviguer et plonger tout en chantant.

On m »objecte régulièrement dans mon entourage que les paroles prononcées par cette voix ou une autre sont touchantes et à leur tour « poétiques ». Je n’arrive pas à accepter de mettre les paroles dans la musique. Je ne peux pas crier des poêmes dans mes chansons. C’est effectivement très déclaratif de ma part pour une fois je crois, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.

* l’instruments de musique

Mêmes remarques que pour la voix, mêmes observations. Quel instrument pour aller explorer la musique ? Encore une question que je refuse de me poser.

Bon, ce n’était qu’un brouillon. Il va falloir que je me lance dans l’argumentaire commercial en thèse antithèse synthèse foutaise malaise.

Partons plutôt sur un contexte objectif.

CONTEXTE : je ne vais pas dire un truc du genre :  » Les gens écoutent de la mauvaise musique. » Déjà ils en écoutent. Soyons moins ambitieux et disons que les gens manquent d’imagination dans leurs goûts et d’ouverture vers la nouveauté discontinue avec les courants existants. C’est comme si la musique devait forcément se rattacher à une famille.

OBJECTIF : faire découvrir de nouvelles sensations pour les esgourdes. Bien sûr, les oreilles n’ont rien à dire de la musique. Disons donc pour mes congénères.

Mais fais-je de la musique avant tout pour les autres ou pour moi ? Bien sûr pour moi d’abord, et j’aimerais beaucoup rencontrer des personnes qui comprennent ma musique. Je me sentirais bien moins seul si je n’en connaissais ne serait-ce qu’une… Ce qui donnerait :

Contexte : un océan s’offre à moi

Objectif : je plonge !!

Il faut retenir le plongeon, c’est une métaphore en béton armé.

Idée SF. Des enfants jouent à reproduire notre histoire. Le gamin fabrique une terre clonée en l’an 200 avant JC (200 millions de personnes) dans les exactes mêmes configurations. il en accélère follement le dévoloppement et compare la situation actuelle sur sa terre et la nôtre pour voir si on est vraiment au top de la pyramide… Evidemment ce jeu est encore plus fou et excitant si l’on change les conditions initales, ou même les conditions tout court qui évoluraient avec le temps de développement selon des critères préétablis.

Vous les cams

Vous les cams… invivables. Mouais, pas vraiment invivables, simplement futiles ? La journée de la came, arbre à cams…

Problême ou pas, je pars dans tous les sens. Cela m’empêche peut-être (notez le peut-être) d’avancer.

Et là, tout ce que j’arrive à faire, c’est rester assis à me morfondre dans un process de sape introceptionnel, alors qu’il y a un univers à découvrir autour de moi.Je n’arrfive même pas à exploiter cela pour en faire quelque chose. Me voilà boqué sur la case départ depuis 37 ans maintenant, et la clé de contact s’est cassé dans la serrure. Le seul moyen, c’est de désosser le tableau de bord et faire comme dans les films de petits voyous. Les fils se sont déjà rejoint plusieurs fois, mais la voiture démarre puis cale immanquablement. J’en arrive à en déduire aujourd’hui qu’il est possible qu’elle ne redémarre plus jamais, et cela est insupportable, je ne l’accepterais jamais.

Mais alors que faire ? J’ai plusieurs possibilités sur le papier ou en tête, mais je n’arrive plus à avancer dessus. Je reste bloqué comme un benet devant un Rubik’s Cube. J’attends stupidement un déclic extérieur qui me ferait redémarrer pour aller voir ce qui se cache derrière la colline qui est devant moi depuis trop longtemps. Je veux maintenant aller de l’avant, quitte à laisser mon véhicule sur le borde de la route et continuer à pied.

Donc pour continuer dans l’imagerie, j’identifie les phase suivantes :

1 je lâche le volant

2 j’actionne l’ouverture de la portière

3 j’ouvre la portière

4 je pose le pied gauche au sol

5 je bascule sur la gauche et je fais de même avec le droit

6 je transfère mon équilibre sur mes jambes et je me lève

7 je fais un pas à gauche et je claque la portière

8 je me tourne vers l’avant et je marche

9 je marche jusqu’en haut de la colline

10 ** ***** ******** ** ***

Bon et maintenant l’analyse.;;

1 je lâche le volant

Ca pourrait bien signifier « je quitte mon boulot », mais je ne travaile plus depuis 3 ans. Je n’ai pas travaillé 5 ans sur les 12 dernières années… Je pense que je suis bon pour passer cette étape. Bien sûr on pourrait opposer à la méthodologie de commencer par cette étape. Quand on vient de casser la clé dans le contact, c’est que l’on n’a que la main gauche sur le volant. Plutôt que de s’acharner sur le tableau de bord, pourquoi ne pas appeler directement mon service d’assistance ? Ca pourraît illustrer ma fâcheuse tendance à tout vouloir tout seul sans demander à mon entourage. Je considère depuis longtemps le contact de mes semblables comme un risque d’être corrompu, infecté par des idées collectives peu réfutables. Si je nais dans une famille communiste, je le serais certainenement, ou au contraire jer passerais du côte obscur de la droite, en voulant dire  » je ne suis pas comme mes parents « . Mais comme ma famille n’est pas communiste et que ça s’est bien passé pendant mon enfance, cette étape définie comme première me convient, et pas simplement parce que je l’ai passée !

2 j’actionne l’ouverture de la portière

Comprendre quitter son lieu de vie. J’ai démanagé plusieurs fois, j’ai voyagé dans 15 pays pendant un an, mais il s’agit d’autre chose. Actionner la portière, c’est comme sauter en parachute, c’est quitter un milieu confortabe pour l’aventure, les sensations, les rencontres… Et c’est aussi avoir l’appréhension de la température extérieure, du taux d’humidité, du bruit, des odeurs. Bon finalement je l’ai fait aussi. J’ai quand même pris la décision de plaquer mon travail pour partir un an !

3 j’ouvre la portière

Etape très importante ! Au moment de pousser sur la portière, la tension est telle qu’un refus d’obstacle n’est pas rare même chez les humains aguerris. L’ouvrir, c’est comme quitter la chrysalide. On a entendu dire que c’était plus joli ailleurs mais c’est à peu près tout ce que l’on peut glaner comme ragot.

N’étant ni cocconophile ni de la famille des insectes, je passe avec succès l’examen.

4 je pose le pied gauche au sol

Bah une fois que l’on se rend compte que l’air n’est pas si froid et que le vent est inexistant, on se sent presque autant chez soit dedans que dehords. Le lieu est inconnu mais n’éprouve aucune sensation anxiogène ou que sais-je. Je suis peut-être arrêté sur le bord d’une highway américaine dans le désert Il n’y a rien de remarquable à 360° hormis bien sûr cette route rectiligne. Je ne sais pas combien de temps j’ai roulé, mais je crois me rappeler que j’ai pris la route il y a longtemps et qu’il va bientôt faire nuit.

Tout cela me traverse l »esprrit quand je pose mon pied et je m’apprête à m’extirper de cette habitacle résolument trop petit pour m’y cloîtrer davantage.

5 je bascule sur la gauche et je fais de même avec le droit

Je ne pensais pas que cela était si facile, et me voilà presque sorti d’affaire. J’ai juste un petit souci qui flotte quand je comprends que je ne pourrais pas fermer la voiture à clé. Mais il n’y a rien à voler dedans, la boîte à gant n’est garnie de la notice du véhicule..

J’ai changé d’horizon en scrutant machinalement le paysage à gauche. Toujours rien qui n’accroche mon attention. Raison de plus donc de continuer.

6 je transfère mon équilibre sur mes jambes et je me lève

A moins d’avoir un trouble moteur grave ou une crise d’épilepsie subite, cette étape n’est qu’une formalité. Ca fait du bien en plus de déplier les jambes qui ne servaient qu’à appuyer sur les pédales. Enfin seulement le pied droit, je vous rappelle qu’on est aux USA et que c’est une automatique…

7 je fais un pas à gauche et je claque la portière

Ca devient de plus en plus facile !

8 je me tourne vers l’avant et je marche

Je reprends. C’est alors que je prends conscience de la distance à parcourir. Elle ne me fait pas peur, mais je compte mentalement les pas qui restent à faire pour arriver au sommet. Je me demande si je dois marcher à droite ou à gauche de la route. Bon je reste à gauche.

9 je marche jusqu’en haut de la colline

Bis repetita, pas de difficulté particulière.

10 ** ***** ******** ** ***

*** ****** ** **** ** *** ** ******** ********. ***** ** ****** ** ***** ***, ** ***** * ***** ** ** **** ** *** *****.

Le bilan : je ne sais pas où ça coince. Je suis bien avancé.

J’ai une sensibilité particulière, pas unique mais assez rare j’imagine !

Les stimulis sensuels que je perçois trompent mon jugement, mon intégrités. Ces informations attaquent et corrompent mon être. Tel paysage est dit beau car il rappelle tel trait du jardin d’Eden.

T’as déjà été touché par un paysage ?

Pour moi, un paysage et la perception que nous en avons est perturbé par cette recherche de l’originel. Il y a plus de sacré en chacun qu’on le croit.

Sachant cela, je ne vois que des clichés pris de notre perspective et rien de plus. Voir une église et être touché par son histoire, très peu pour moi. Et même un lieu sensé être chargé d' »émotions » dans mon vécu ne me touche jamais. Et j’ai essayé encore et encore un temps pour tâcher de comprendre. Mais j’ai rapidement bifurqué en me disant que c’était « cool » d’être différent. Puis j’ai fini par me faire convaincre que j’étais un garçon intelligent, et me voilà aujourd’hui avec tous mes doutes, que bien sûr je n’avais pas avant. Sans-ceux-ci, je prenais allègrement le chemin de la colline. Là je suis miséreux dans mes inquiétudes, mais je reste confiant car je sais qu’elles sont relativement peu importantes. Relativiser me sauvera !

En ce moment je regarde d’un oeil une émission sur des familles qui décident de construire une maison. J’entends des phrases qui n’ont absolument aucun sens évident pour moi. « Ah oui, en foncé c’est très beau, le parquet foncé ressort bien avec les sous-pentes claires ».

Je pense que je ne pourrais jamais dire cette phrase en la pensant comme la « dame » à la télé. Comme je n’aime pas remettre en question mes choix, je ne pourrais cautionner un avis ou un autre sur cette question. Je regarde ce chantier du couple qui fait construire sa maison bio, je ressens de l’horreur faire bouillir mes tempes quand le gars se montre fier des travaux de la terrasse car ça commence à avoir de la gueule (encore une fois, la sienne). Il a choisi cette terrasse, c’est l’ultime terrasse finale. Je ne pourrais jamais car je n’y tiens pas. Je me berne tout au moins à croire que je maîtrise même cela. Une telle ficelle en publicité ne me fera jamais sortir le larfeuille tellement elle est visible.

Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Tout repose sur la théorie des choix. Une fois fait, comment vieillit le choix ? J’ai par exemple décidé de laisser complètement tomber la maîtrise d’un instrument de musique. Enfin plutôt enterrer… Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais éprouvé l’envie de jouer d’un instrument. Il y avait un piano quand j’étais môme, mais personne n’en jouait. On était hantés par par la légende urbaine, à savoir que mon père avait un temps un saxophone et une guitare électrique (tous deux gagné à la kilbe, comprenne qui pourra), mais qu’il les aurait donnés à Emmaüs, me privant à jamais de l’opportunité de m’y mettre. Heureusement, la musique m’a passionné le jour ou j’ai entendu des contes pour enfants sur mon mange-disque. Je m’y suis mis bien plus tard, finalement comme ce môme que je n’était plus.

Il devrait m’arriver de douter de ce choix, au moins un peu. Mais non, jamais je n’ai remis en question ce dogme fondateur. Je n’ai juste pas eu la chance de rencontrer les bonnes personnes, ou au contraire qui sait si je fus bordé de nouilles d’avoir avancé en terrain vierge sans les rencontrer. Toujours est-il que maintenant j’en suis encore à me convaincre que je suis davantage disposé à composer seul qu’avec d’autres personnes qui s’avèreraient musiciens. Mais il doit être envisageable de trouver un nid d’individus comme moi et de rejoindre ou fonder une école d’oiseaux comme moi, à l’image des surréalistes ou toute autre communauté d’artistes comme Berlin Ouest, Cologne, Canterbury…

Je prends donc la décision de me mettre à la recherche de mes prochains pour pouvoir me passer de raconter ma vie pathétique par écrit. J’ai toujours considéré que le fait de se centrer sur soi pour prendre le temps d’analyser les données et réfléchir (phénomène de « bouclage » comme on dit dans le jargon des nantis antidépressorisés) constituait une perte de temps à partir du moment où les choix sont faits, qu’on les assume et que cela ne génère aucun dommage dans son entourage ou ailleurs.

Je repense au 10, et ce qui pourrait me bloquer parfois, c’est tout simplement l’achèvement de quelque chose qui, une fois accompli, n’a plus rien à dire. Il devient un paysage insipide et

insignifiant de plus. Je le sais car je l’ai vécu plusieurs fois.

Bref je préfèrerais peut-être un jour organiser des visites guidées au mont 10. Mais pas tout de suite !

Mais en attendant, je vais me mettre en chasse, dénicher les bons emails, les blogs prometteurs, les plages sonores ambigües, les sonorités folles, les bruits qui sont plus que cela, les esprits de mon temps opposé à notre temps, forcément, les rythmes bancals, les accords casse-gueule, les sifflements de douleur, le sons des portes qui ne claquent pas. Pour ce faire, je vais construire un piège à talents qui prendra la forme d’un site web où j’expliquerais au mieux possible mon « courant musical » pour convaincre ceux à la même sensibilité de prendre contact. Je vais créer une nouvelle secte ultraselect de défricheurs sonores. Ce ne sera pas du tout militarisé comme Magma, mais, tout compte fait, notre objectif sera le même.

Et enfin la suite de votre émission préférée….

Une idée m’est venue en regardant un documentaire sur des paysans de l’ouest de la Mongolie. Ils ramassaient les crottes de Yak en été pour pouvoir les brûler et se chauffer en hiver. Bref ces gens étaient très attachés à leur terre. Une shaman entre en contact avec les dieux et les esprits et prédit que le jeune deviendra gynéco. Elle raconte qu’elle vient d’entrer en contact avec un de ses « ancêtres ». Celui-ci pleure et elle ne sait pas pourquoi. Et elle pleure aussi. Voilà ce que c’est la terre.Bref! Je me demandais quelle était ma terre et si j’en avais une. Ai-je un endroit en tête que je pourrais qualifier de « ma terre », que ce soit au niveau micro ou macroscopique ? La chambre à coucher de mon enfance ? L’humanité ? Bien sûr que non suis-je tenté de répondre. Je dois bien admettre que c’est vrai et que rien n’y changera.

Je n’ai pas de terre par la simple force de la pensée. Poutant je n’ai pas l’impression de me mentir ou d’être insincère. A partir de là, comment me battre pour elle ? Comment m’en faire pour l’écologie puisqu’il ne s’agit que de mon zoo, ma prison ? J’ai compris que je ne pourais jamais m’émouvoir de la pollution ou des désastres écologiques provoqués par les hommes. Mhhhh…

Cela est bien sûr provoqué par mon envie de m’échapper de cette biosphère car je n’en fais pas partie. Et c’est ce qui me fait dire que le contact extraterrestre que notre avenir nous prévoit n’est pas pour demain ! Je pense qu’il faudra au minimum les deux tiers de la population qui pense comme moi sur ce sujet, pour que les aliens aient éventuellement à débattre sur la question « faut-il les contacter officiellement ? ».

(je rêve ou mon film était en VF et est passé d’un coup en VO sous-titré ? Là c’est revenu en VF, je ne suis donc pas fou. J’ai essayé de chopper e nvidéo la preuve, mais j’ai pas réussi. Quand c’est repassé en VO alors que j’arrêtais la vidéo qui était trop longue 🙁 )

J’adore les blagues, et si je n’en avais pas je dirais que j’ai de l’humour… Pour moi donc, c’est la plus grosse blague possible. Alors comment accepter de monter dans un avion sans avoir un peu peur ? Un tout petit peu ? Je dois constamment faire confiance… Et pourtant je n’en ai pas l’impression. Il doit y avoir un mécanisme dans mon esprit que je n’ai pas identifié.

En tout cas, d’ici ou non, je ne me sens pas chez moi. Mes congénères ne m’insupportent pas hormis le fait qu’ils aiment leur terre… Mais comment les convaincre de la laisser tomber ? Je n’en sais rien à première vue. Je propose de leur montrer d’autres terres comme on ouvre la cage de l’oiseau. Et une méthode simple pour moi, c’est la musique. Simple car elle me parle et je resterai honnête. Bon, j’avance mais il reste des zones d’ombre…